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La démocratie au Moyen-Âge

Publié le 19/05/2021

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« EMC démocratie moyen âge Le Moyen-Âge est une période qui s’étend de la fin du Vème siècle à la fin du XVème siècle, qui débute avec le déclin de l’empire romain d’Occident et se termine avec la Renaissance. Contrairement à ce qu’on dit souvent, le Moyen Âge n’est pas un trou noir de la démocratie.

Des aspirations démocratiques sont présentes dans l’Occident médiéval, notamment dans les villes ou dans les communautés religieuses.

À partir du XIII e siècle se diffuse le principe selon lequel « ce qui concerne tout le monde doit être discuté et approuvé par tout le monde ».

De nouvelles formes politiques s’inventent, insistant sur le bien commun et cherchant à impliquer la population dans les processus politiques. Au Moyen Âge, de nombreux systèmes sont fondés sur les élections et/ou une Assemblée.

D es milliers de villages disposaient d’une assemblée d’habitants où se prenaient en commun les décisions au sujet de la collectivité.

Les « communautés d’habitants », qui disposaient même d’un statut juridique, ont fonctionné sur le mode de l’autogestion pendant des siècles.

Les rois et les nobles se contentaient de gérer les affaires liées à la guerre ou à leurs domaines privés, d’administrer la justice et de mobiliser leurs sujets par des corvées.

Les autorités monarchiques ou aristocratiques ne s’ingéraient pas dans les affaires de la communauté, qui se réunissait en assemblée pour délibérer au sujet d’enjeux politiques, communaux, financiers, judiciaires et paroissiaux. Voilà déjà qui tranche avec les images d’une monarchie omnipotente et omniprésente, gérant, en collaboration avec l’Église, tous les faits et gestes de leurs sujets.

En réalité, l’aristocratie nobiliaire avait bien d’autres chats à fouetter que de s’occuper des affaires du peuple, et elle laissait donc volontiers à ses gens le soin de s’occuper de leurs propres affaires. Imaginez que, dans votre ville ou votre commune, de nos jours, vous puissiez, par le biais d’une assemblée communale publique, décider en commun de la répartition de la récolte commune ou de sa mise en vente (alors qu’aujourd’hui, les paysans – souvent les « serfs » modernes de l’industrie agro-alimentaire – se voient imposer leur cotât de production,. »

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