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La croix du ChristLa croix sur laquelle Jésus est mort pour notre salut demeure le signedu don total de soi.

Publié le 23/05/2020

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« La croix du Christ La croix sur laquelle Jésus est mort pour notre salut demeure le signe du don total de soi. Combinant l’horizontale et la verticale, et donc embrassant tout l’univers que symbolisent ici les points cardinaux, la croix s’est imposée dans toutes les cultures et toutes les religions.

L’intersection de ces deux lignes est un point de rencontre, de convergence et de synthèse.

Mais à l’inverse, la croix peut évoquer l’écartèlement, la confrontation ou le rayonnement. La croix du Christ revêt ce double symbolisme, puisqu’elle est à la fois l’autel du sacrifice qui doit réconcilier les hommes entre eux et les rapprocher de Dieu, et l’instrument du supplice où mourut Jésus.

La croix est assurément le plus répandu des symboles chrétiens, et l’on doit bien saisir toute sa portée. Venu sur terre chargé d’une mission rédemptrice et pour y “ faire le bien ” (Ac 10,38), Jésus s’est attiré la jalousie des chefs religieux de sa nation, dont il contestait l’étroitesse d’esprit.

La force de ses prédications, l’importance du mouvement qu’il a suscité leur inspire un complot contre lui, qui triomphe au moment de la Pâque : Ponce Pilate, procurateur romain de Judée, cède malgré lui à la pression des juifs et le condamne à mort sous l’accusation capitale qu’il se dit le Fils de Dieu.

Mais pour les chrétiens, la mort de Jésus n’est pas le terme de sa destinée : le Christ est ressuscité, et se tient vivant à la droite du Père. En butte aux refus du peuple comme avant lui Moïse et Jérémie, Jésus doit à présent “ se charger des fautes de la multitude ” (Is 53,11) et réalise par sa mort et sa résurrection la prophétie d’Isaïe : “ Maltraité, il s’humiliait, il n’ouvrait pas la bouche, comme l’agneau qui se laisse mener à l’abattoir ” (Is 53,7).

Ce destin que l’on pressent dès le début des Évangiles, lorsque Jean le Baptiste présente Jésus comme l’Agneau de Dieu, le Christ ne l’ignore pas : il marche consciemment vers sa Passion, et l’annonce à trois reprises à ses Apôtres. Ce passage – cette “ pâque ” – par le supplice et par la mort obéit en effet à une mystérieuse nécessité du plan divin du salut, comme Jésus ressuscité l’expose aux disciples d’Emmaüs : “ Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? ” (Lc 24,26). Les outrages que subit le Christ et la crucifixion constituent bien, pour. »

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