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La crise anarchisteLes «brigades rouges» de nos grands-pères.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La crise anarchiste Les «brigades rouges» de nos grands-pères 1892-1894 A la fin du XIX• siècle, la terreur anar­ chiste s'abat sur l'Amérique, sur l'Euro­ pe, marquée par des assassinats politi­ ques retentissants: le président Sadi Carnot, le roi d'Italie Humbert 1°', le président des Etats-Unis McKinley.

Aucun pays n'est épargné.

En France, le courant anarchiste, qui s'est séparé du socialisme en 1789, puise son inspira­ tion dans Proudhon - «Dieu, c'est le mai», «la propriété, c'est le vol» -,tout en subissant fortement l'influence du philosophe Bakounine, professeur à Berlin, et de Kropotkine, le «théoricien N° 1 »,le «prince de l'anarchie».

Au départ, le mouvement offre un caractère intellectuel prononcé avec des hommes comme Jean Grave, Elisée Reclus, Sébastien Faure qui animent des petits groupes et des feuilles à très petit tirage comme la Revue libertaire ou le Père Peinard.

L'anarchie apparaît alors comme la «négation du principe d'auto­ rité dans l'organisation sociale et de tou­ tes les contraintes qui procèdent des ins­ titutions basées sur ce principe».

La grande idée repose sur la foi en la spon­ tanéité des masses, sur la volonté d'affranchir l'homme, de le libérer des contraintes de l'Etat et du capital par l'abstention aux élections, la désertion aux armées, la grève générale.

Sur les ruines du monde bourgeois s'élèvera ainsi une société naturelle fondée sur la libre association des individus, des orga­ nisations professionnelles, des villes et des régions, sans passer par le stade marxiste de la dictature du prolétariat.

En marge de ce courant idéaliste, une autre tendance ne tarde pas à se mani­ fester, celle de l'action directe, de la «propagande par le fait».

Il s'agit de détruire la société par le terrorisme, à coups de «reprises individuelles».

Pen­ dant deux ans, de 1892 à 1894, une poi­ gnée d'individus, les Ravachol, Henry, Liabeuf, Jacob font trembler la société française, faisant exploser des bombes, des «marmites infernales» dans les cages d'escalier, les cafés, les restau­ rants.

Le mouvement connaît son apo­ gée avec l'explosion, à la Chambre, d'une bombe jetée par Vaillant (9 dé­ cembre 1893) et, surtout, avec l'assassi­ nat du président Carnot (24 juin 1894) par Caserio, garçon de 20 ans, endoctri­ né par la propagande terroriste.

Crimi­ nel dépassé par son crime, Caserio est guillotiné le 6 août suivant.

L'action de la police, le vote d'une législation restric­ tive, les fameuses «lois scélérates», pré­ sentées par Jean Casimir-Perier en 1893-1894, mettent fin aux attentats, mais ne réussissent pas à tuer l'anar­ chisme qui réapparaîtra, sous une forme tapageuse, avec la «bande à Bonnot» et qui inspirera d'une façon certaine le syndicalisme français et la C.G.T.

au moment des grandes grèves du début du xx· siècle. 2 / 2. »

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