la cour du lion
Publié le 18/05/2020
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« La cour du lion La fable permet aux auteurs de dénoncer leur soci été tout en échappant à la censure, La Fontaine, r édigera plusieurs fables , il utilise des animaux pour d énoncer les comportements humains, comme on le voit dans La cour du lion r édig ée en 1678 *lecture du texte Cette fable est caract éristique de l'apologue, car elle cherche à plaire au lecteur mais aussi à l'instruire. I – plaire : trame narrative, personnage – 2 premiers vers : exposition rapide et pr écise, le roi manifeste sa curiosit é quant à l'étendue de son pouvoir – vers 3 l'action s'engage avec l'envoie des émissaires royaux , l'octosyllabe donne une grande vivacit é à ce passage – le narrateur donne de nombreuses indications sur la nature de l'invitation : la dur ée « 1 mois » le contenu de l'ouverture de la cour « fort grand festin » puis « les tours de fagotin » – les circonstances du r écit sont ainsi enrichit suivant l’esth étique caract éristique du second recueil – les principales p érip éties sont constitu ées des r éactions des invit és. – Chaque fois, le narrateur oppose la r éactions des invit és au lion – le r écit montre comment l'ours et le singe sont punis – le renard se montre plus habile – le narrateur oppose avec humour la maladresse de l'ours « sa grimace » au ch âtiment royal qui est évoqu é au vers suivant – la p ériphrase fait r éférence à la mythologie et ce double d'un euph émisme pour signifier ironiquement l a peine de mort de l'ours est on note la disproportion entre une faute minime et le ch âtiment – le narrateur met ce ch âtiment en parall èle avec celui du singe au vers 24/25 avec « ce fut encore puni » – le d énouement est tr ès rapide, au vers 32, le narrateur se contente de « bref, il s'en tire » pour évoquer le renard, ce qui constitue une chute à l'issu d'une action tendue : on pouvait s'attendre à ce que le renard subisse le m ême sors – tout le passage est construit sur un rythme vif avec de nombreux enjambements, des d ébuts de phrase en milieu de vers, autant d ' éléments qui visent à captiver le lecteur , tout comme le choix des personnage transpos és en animaux , mais le fabuliste ne cherche pas seulement à plaire au lecteur, son apologue a une vis ée critique. II – Instruire : dénonciation, leçon – les animaux permettent d'incarner les d éfauts des hommes et la fable devient une galerie de portrait critique – la p ériphrase « sa majest é lionne » d ésigne le roi en insistant d'embl ée sur son pouvoir avec le nom « maitre » vers 2 « vassaux » vers 4, « puissance » vers 13 – mais cette autorit é est abusive et le roi se distingue par sa violence, la p ériphrase ironique vers 26/27 d énonce son tyranisme puisque cet empereur était c élèbre pour sa cruaut é et ses crimes . »
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