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Etude linéaire La cour du lion, Jean de la Fontaine

Publié le 19/05/2021

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« 1 / 2 Étude linéaire «La Cour du Lion» VII, 6 Introduction : -Présentation générale : La fable, genre hérité de l’Antiquité grecque (Ésope), relève de l’apologue, définit par LF en 1668 dans la « dédicace à Madame de Montespan » (favorite du roi ) : « C’est proprement 1 charme : il rend l’âme attentive, /Ou plutôt il la tient captive, /Nous attachant à des récits /Qui mènent à son gré les cœurs et les esprits .

» LF publiera 2 recueils de fables divisés en livres, dédiés au dauphin, fils de Louis XIV.

Le poète compose 1 satire sociale & universelle de l’homme, bien souvent à travers des animaux (pour contourner la censure).

Poète classique (1 Ancien dans la querelle des Anciens & des Modernes), prône l’esthétique placere et docere (plaire et instruire).

Esthétique à mettre en relation avec votre parcours intitulé « Pensée & imagination ».

Lors de la parution du 2d recueil en 1678, le poète souffre encore d’1 disgrâce royale ; le roi lui tient rancune d’avoir soutenu publiquement Nicolas Fouquet qu’il avait condamné injustement. -Présentation du texte étudié : 6ème apologue du livre VII, s’inspir e d’1 fable de Phèdre, « Le Lion roi » .

Il l’a mise en vers & actualisée afin qu’elle corresponde à la réalité de la cour de Louis XIV.

C’est une satire de la cour : il y peint la cour et les courtisans, donne des conseils de prudence sur les comportements à ad opter auprès du roi. Songez à parler du titre (alliance du monde humain & animal) -Question envisageable : Dans quelle mesure cette fable constitue une satire plaisante du roi et de ses courtisans ? -Annonce des mouvements du texte : la fable est construite comme une petite saynète (pièce de théâtre) 1- v 1 à 14, le roi -lion organise des festivités dans son palais afin « d’étaler sa puissance » .

2- v 15 à 27, la maladresse des courtisans (l‘Ours & le Singe) 3 –v 28 à 32, la ruse du Renard 4 - v 33 à 36, la mor ale explicite : un conseil de prudence Explication du texte : 1- v 1 à 14, le roi -lion organise des festivités dans son palais afin « d’étaler sa puissance » .

Le lion est présenté avec son titre de noblesse : Sa Majesté , au vers 1 (majuscule) lionne = adj ectif de majesté= le roi.

Le lion règne grâce au Ciel qui l’avait fait maître ; on note ici la référence à l’exercice du pouvoir de droit divin et le caractère absolu de la monarchie, traduit grâce à l’expression “ fait maître “ ; la domination naturelle du roi sur ses vassaux est donc 1 donnée importante du récit.

Le roi est, de fait, le suzerain de tous les seigneurs du royaume.

Ainsi, de toute nature, peut faire référence à la diversité des sujets du roi car il gouverne aussi bien les princes, les ducs, les comtes, les clercs, les paysans.

De toute nature en parallèle avec de to us les côtés est 1 indication de l’ampleur du pouvoir royal et le détail du vers suivant “ circulaire écriture “ corrobore cette idée d’1 domination qui s’étend sur l’ensemble du peuple ainsi que sur l’ensemble du territoire.

Le sceau rappelle les armes du roi, son titre et son pouvoir ; il est la métonymie du pouvoir. La situation initiale est mise en place avec la mention des réjouissances offertes ; Le conditionnel “t iendrait cou r plénière ”, ici, a la valeur d’un futur proche et le détail de la cour pléniè re reprend l’idée d’1 pouvoir illimité, qui s’étend à tous.

Le roi veut faire étalage de sa puissance et rendre la cérémonie attractive en offrant à ses sujets un fort grand festin, v10 et des spectacles extraordinaires.

L’hyperbole “ fort grand festin “ ma rque le caractère excessif de ce qui est promis et il est plaisant de constater que l’attraction est le spectacle d’un singe savant. On y devine une satire des courtisans à travers ce singe dressé, Fagotin, v 11, qui imite les gestes des humains, // cou rtisans qui s’efforcent d’imiter les gestes du roi.

Le conteur mentionne de manière malicieuse les intentions du monarque : “par ce trait de magnificence /le prince à ses sujets étalait sa puissance” .

On observe l’emploi du terme magnificence pour désigner un festin et des tours de foire : à la rime avec puissance, on peut y lire l’idée que la puissance d’un souverain se mesure à l’éclat de ses fêtes.

Le roi souhaite que ses vassaux admirent le faste de la Cour ; le surnom du roi Louis XIV, le roi Soleil, peut s e lire comme un symbole de puissance mais aussi d’éclat.

Il voulait impressionner son peuple et les puissances voisines en organisant de somptueuses fêtes à Versailles. Le vers 14 précise que le roi reçoit chez lui, dans son palais : son Louvre .

LF rappelle que contrairement à tous ses prédécesseurs, le roi a choisi de ne pas résider au Louvre mais a préféré se faire construire un château digne de lui, à Versailles. La phrase nominale exclamative “ Quel Louvre “ traduit différents sentiments.

Si el le imite l’admiration, alors la suite du vers, nous révèle qu’il s’agit d’ironie car la demeure princière est décrite comme nauséabonde.

La transformation de la demeure royale en charnier peut se lire comme 1 critique de la politique meurtrière du roi qui, élimine de manière violente et sans procès, certains de ses opposants.

LF fait allusion aux répressions sur les protestants, faussement accusés et tués.

L’utilisation du caractère anthropomorphique du lion, permet ainsi de faire passer la satire de man ière plaisante. 2 / 2. »

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