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La Convention

Publié le 16/05/2020

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« La Convention (1792 - 1795) L'instruction publique figure au premier plan des œuvres durables que la Convention a léguées à la postérité.

Certes,les débuts furent difficiles, et il y eut même un recul sous la Convention thermidorienne, mais le système de baseétait en place. Liberté et gratuité : un faux départ.C'est le 19 décembre 1793 que fut adopté le principe de la liberté de l'enseignement.

Celui-ci était désormais gratuitet obligatoire pour tous les jeunes Français âgés de huit à onze ans.

Les maîtres d'école recevaient par an vingtlivres par garçon et quinze (!) par fille, une dépense prise en charge par l'État.

Cette véritable démocratisation del'enseignement connut pourtant un coup de frein sous la Convention thermidorienne.

En effet, Lakanal fit supprimerle caractère obligatoire de l'école primaire, et les lois de février et octobre 1795 mirent fin à sa gratuité.

Les maîtresfurent alors payés par les parents d'élèves.

Le manque de ressources et une certaine indifférence généraleentraînèrent infailliblement une prépondérance du privé sur l'enseignement public. Les écoles centrales.En 1796, avec la création des écoles centrales, c'est l'enseignement secondaire qui était institué.

Le but étaitd'ouvrir une école pour 300 000 habitants ou, au moins, une par département.

L'école centrale n'était pasobligatoire.

Les enseignants, sélectionnés par un jury puis nommés par l'administration, étaient recrutés parmi lesgens d'église et de robe, ainsi que parmi les médecins et les peintres.

De douze à dix-huit ans, en trois cycles dedeux ans (12-14, 14-16, 16-18), les étudiants commençaient par étudier les langues anciennes et vivantes, ainsique le dessin, puis venaient les mathématiques, la physique et la chimie, et enfin les belles-lettres, la législation etl'histoire.

Malgré la volonté évidente de l'époque d'améliorer l'enseignement, les collèges eux-mêmes conservèrentleur caractère rigide et disciplinaire qui prévalait avant la réforme scolaire.

Huit ans après leur création, les écolescentrales périclitèrent et furent remplacées par les lycées.

Enfin, la Convention ouvrit des écoles dont on constateencore l'utilité et la vitalité : des écoles de santé (pour les médecins militaires), des écoles de travaux publics (quidevinrent l'École polytechnique), l'École des langues orientales, le Conservatoire de musique et l'École des nulles. Témoignage."Les punitions jadis inventées par la Compagnie de Jésus, et qui avaient un caractère aussi effrayant pour le moralque pour le physique, étaient demeurées dans l'intégrité de l'ancien programme.

Ainsi nos péchés et nos sentimentsse trouvaient en coupe réglée.

Tout portait l'empreinte de l'uniforme monastique." Balzac. »

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