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La conspiration de Cinq-MarsLes turbulences de l'élite.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La conspiration de Cinq-Mars Les turbulences de l'élite 1642 En 1642, la France de Louis XIII et de Richelieu participe depuis bientôt sept ans à la guerre de Trente Ans et mène une lutte difficile contre l'Espagne.

Le poids des impôts suscite de violentes ré­ voltes paysannes: Croquants dans le Sud-Ouest, Va-Nu-Pieds en Normandie.

Les grands n'ont pas désarmé: tout un parti reste hostile à une politique d'alliance avec la Suède et les princes protestants d'Allemagne.

C'est dans ces conditions qu'un nouveau complot écla­ te contre Richelieu et contre la monar­ chie.

A l'origine de l'affaire se trouve le nouveau favori de Louis XIII, Henri d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, un jeune homme de belle prestance, fils du surintendant d'Effiat.

Connaissant le caractère tourmenté du roi, Richelieu a même favorisé à l'origine la passion que Louis éprouve pour son nouveau favori.

Contrairement à son attente, cette pas­ sion est malheureuse.

Infatué de lui­ même, dépensier, débauché, Cinq-Mars, ou «M.

le Grand>>, comme on l'appelle (il est en effet le grand écuyer du roi), se montre insolent, caustique.

Il n'a rien du héros dépeint par Alfred de Vigny.

Il fait souffrir Louis XIII, abuse de sa confiance.

Assuré de son emprise, dévo­ ré d'ambition, il songe à écarter Riche­ lieu.

Devant le roi, il critique la politique du cardinal, le représente comme l'adversaire de la paix, le responsable des maux dont souffre le royaume.

Il propose d'entreprendre, par l'intermé­ diaire de son ami de Thou, des négocia­ tions secrètes avec l'Espagne et même de faire assassiner Richelieu.

Louis XIII n'écarte pas totalement ces proposi­ tions, comme le prouvera une lettre embarrassée adressée, au moment du procès de Cinq-Mars, au chancelier Sé­ guier.

Mais le favori va plus loin.

Il s'engage dans la trahison.

En liaison avec le duc de Bouillon et le duc d'Orléans, Monsieur, frère du roi, il signe, en 1642, un traité secret avec le Premier ministre de Philippe IV, Oliva­ res: avec des subsides et des troupes fournis par Madrid, le duc d'Orléans, s'étant octroyé le titre de lieutenant gé­ néral du royaume, écarterait le roi, pren­ drait la direction du royaume et signe­ rait la paix avec l'Espagne.

C'est au cours d'un voyage en Langue­ doc que Richelieu, déjà gravement malade, est mis au courant du traité grâ­ ce à sa remarquable police.

Aussitôt, il avertit Louis XIII, très malade lui aussi et qui se trouve à Narbonne.

Furieux de cette machination, le roi, en dépit de ses sentiments, fait arrêter Cinq-Mars (13 juin 1642).

Celui-ci est jugé avec son ami de Thou.

Les deux hommes sont condamnés à mort et exécutés à Lyon, le 15 septembre 1642.

Monsieur et le duc de Bouillon obtiennent le pardon du souverain.

Après ce dernier assaut, Richelieu mourra le 4 décembre 1642 et le roi disparaîtra à son tour cinq mois plus tard.

Illustration: Exécution de Cinq-Mars.

dessin du X VIII' siècle Bibliothèque nationale.

Paris/Photo Tallandier © 1980, Edita-Service S.A., Genève, et Lib.

J.

Tallandier.

Paris Imprimé en Italie A 16 Jas on4 2 / 2. »

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