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Chine: 1999-2000 Turbulences

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/450389.txt[13/09/2020 01:05:07] Chine 1999-2000 Turbulences Sur le plan interne comme en politique étrangère, l'année 1999- 2000 a été marquée par un climat tendu, malgré une stabilité apparente lors des anniversaires importants q ui ont jalonné le calendrier : notamment, dixième anniversaire du massacre de Tian An Men (1989) e t cinquantenaire de la fondation de la République populaire (1949).

Par ailleurs, face aux préocc upations concernant l'économie (le taux de croissance a seulement atteint 7,1 % en 1999 et la tendance déflat ionniste a perduré), le régime a tenté de poursuivre une politique susceptible de prévenir une inst abilité majeure.

Au cœur du pouvoir, les clivages et les conflits ont perduré, qu'ont tenté d'assainir (si elles ne les ont pas intensifiés) des campagnes anticorruption.

En politique étrangère, le bombardement par l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) de l'ambassade chinoise à Belgrade, lors de la guerre au Kosovo (printemps-été 1999), a été à la fois un élément majeur de la dété rioration des relations sino-américaines et un instrument utile à la propagande nationaliste de Pékin.

Crises et conflits sociaux Parfois violentes et quasi quotidiennes, les mobilisations sociales ont témoigné de la misère croissante des populations sans emploi, de l'aggravation criante des inégalité s et de la naissance de nouveaux courants spirituels.

Ces phénomènes, de nature très différen te (sit-in, explosion de bombes dans le Liaoning en janvier 1999 et à deux reprises dans le Hunan en mars 199 9) ont révélé tout autant la colère des paysans face au "racket fiscal", que le désespoir individuel ou l e désir de bénéficier d'indemnités chômage ou de retraite.

Mais il n'y eut toutefois jamais de protestat ion strictement politique.

En continuité avec les années précédentes, la "tolérance" du pouvoir à l'égard de certains regroupements s'est arrêtée dès que ceux-ci ont commencé de s'institutionn aliser ou que leurs animateurs ont tenté de se poser en interlocuteurs directs du régime.

Malgré la controverse sur les chiffres, près de 20 % de la populat ion serait affectée par le non-(sous- )emploi, soit le taux le plus élevé depuis 1949 et en augmentatio n constante depuis le milieu des années quatre-vingt-dix (notamment du fait des licenciements dans les entrepri ses d'État déficitaires).

En dépit des déclarations officielles, notamment lors du plénum du Comité central du PCC (Parti communiste chinois) en septembre 1999, consacré à l'assainissement du secteu r étatique, ou lors de la session annuelle du Parlement en mars 2000, qui a présenté un plan de rela nce et l'amorce d'une politique de protection sociale, de nombreuses réformes ont été ajournées .

Certes le Premier ministre Zhu Rongji avait prôné lors de la session de l'Assemblée de mars 1999 une politique budgétaire active pour soutenir la croissance, une politique monétaire vigoureuse ainsi qu'une orient ation des prêts vers le secteur privé.

Mais les lourdeurs du système ont freiné les réformes, l'object if de stabilité a parfois interdit la liquidation d'entreprises pesant lourd sur le budget de l'État et le "filet socia l" est désormais apparu essentiellement assuré (lorsque c'est le cas) par des initiatives locales, privé es, voire caritatives.

Les paradoxes du politique Autre forte mobilisation : à trois reprises en avril, en juillet puis en octobre 1999, malgré l'interdiction officielle du mouvement par le Comité central du Parti, des adeptes d u groupe de méditation de la Roue de la Loi (Falun gong) ont organisé des regroupements rassemblant p lusieurs milliers d'individus pour réclamer sa légalisation.

Cette "secte" non violente, qui compte p lusieurs dizaines de millions de membres, propose à une société bouleversée par les transform ations sociopolitiques récentes l'amélioration de son hygiène de vie par la pratique des arts mart iaux et du qigong (technique de respiration très populaire en Chine et désormais sévèrement contrôlée).

Pékin a entrepris, dès avril 1999, des campagnes idéologiques pour le "retour à l'athéisme" et de prévention contre les "cultes hérétiques", alors même que le pouvoir reconnaissait que de nombreux membres du Pa rti étaient aussi membres de Falun gong.

Le régime a ainsi maintenu en 1999 sa politique de dissua sion vis-à-vis de mouvements religieux, politiques (la répression est automatique pour les cadres du Parti trop audacieux comme en a. »

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