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La conscience et la question de l'identité

Publié le 05/03/2024

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« PHILOSOPHIE CHAPITRE 2 : LA CONSCIENCE ET LA QUESTION DE L’IDENTITEE « Gnothi Seauton » : connait-toi toi-même Injonction que Socrate reçoit des dieux et qu’il livre aux hommes.

Signification éthique et non psychologique pour les Grecs. Aujourd’hui l’injonction à d’avantages une signification psychologique, elle renvoie à la question de l’identité personnelle.

Or, peut-on connaitre le moi, une science peut-elle expliquer sur quoi est fondé notre dignité personnelle ? Si la question de l’identité est psychologique cela signifie que le moi est une partie de la nature et que l’identité est un phénomène naturel qui répond à des lois. Plutarque raconte comment avec la victoire de Thésée sur le minotaure, le bateau de Thésée fut considéré comme une relique précieuse.

Les Grecs pour sauver le bateau changent au fur et à mesure les pièces usées.

De sorte que, le bateau fut progressivement constitué à la fois de pièces d’origines et à la fois de pièces neuves.

Jusqu’à quel point peut-on transformer le bateau de Thésée sans qu’il cesse d’être le bateau de Thésée ? I- L’Esprit est plus aisé à connaitre que le corps Le projet des méditations métaphysique est un projet de refondation c’est-à-dire de trouver une connaissance sur laquelle faire reposer tout l’édifice de la science, du savoir humain.

Descartes compare lui-même son entreprise, défi lancé par Archimède, qui prétend qu’on pourrait soulever la Terre si on lui donnait un point fixe.

Descartes est donc un nouvel Archimède.

Le début des méditations explique comme Descartes s’est mis à douter de toutes connaissances extérieures.

Or, Descartes distingue son entreprise du scepticisme (Pyrrhonisme).

Descartes doute pour trouver la vérité ≠ Pyrrhon qui dit que la vérité n’existe pas. (Texte de Descartes Méditations Métaphysiques) La médiation N°1 met en suspend l’ensemble des connaissances sensibles et même celle relative à l’expérience de loi. L’argument du rêve rend toute certitude certitudes sensibles et Descartes se demande en poursuivant sa méditation si le sens de l’existence se réduit à la sensation. Toute perception repose sur des éléments matériels simples et même les images produites dans le rêve nécessitent les notions simples contre lesquelles la raison ne peut pas penser.

Ces notions simples (nombres, lieux…) pourraient bien être le type de vérité à partir duquel on pourrait refonder le savoir.

Puisque ces notions simples sont pour l’Esprit parfaitement claires et distinctes. Mes perceptions et mon intelligence finis me permettent de me rapporter au monde et de faire des maths.

Pour me tromper je n’ai besoin de personne.

Mais pour sortir du doute j’ai besoin de l’hypothèse de Dieu.

L’hypothèse de Dieu est à la fois ce qui garantis mes pensées mais ce qui m’oblige à sortir de la raison.

Si j’ai besoin de l’hypothèse de Dieu cela signifie que du point de vue seul de la raison je ne peux pas être certain d’être capable de penser vrai.

Mais si je suis incapable de penser vrai cela ne veut pas dire que je ne suis rien.

Ce que je pense peut-être faux mais il ne s’en suit pas que je pense faux. L’effort, la méditation de Descartes à fait reculer la vérité notamment en découvrant que la sensation ne justifie pas l’existence. Le rôle du doute cartésien c’est de pourchasser et d’identifier la seule vraie certitude.

La certitude ne peut plus se loger dans la pensée de ceci ou de cela.

Si je suis persuadée et que j’ai raison ou bien si je suis persuadée et que je n’ai pas raison.

Si je suis persuadé d’être persuadé cela ne peut pas être faux.

Voilà la vérité ramenée à son expression la plus stricte.

Voila la certitude ramenée à son extension la plus adéquat.

Tant que je pense j’existe.

Rien donc ne pourra contenir la vérité qui ne soit un acte de pensée et tant que je pense on ne peut me retirer l’être et même pas le mali génie. Ma pensée qui pense ne peut pas garantir la vérité de ce qu’elle pense mais elle garantit la certitude d’exister. Aucune méthode ne peut donc garantir la vérité absolue de ce qui est pensé mais cela ne veut pas dire qu’il est inutile d’avoir une méthode.

Car quand la raison est conduite avec méthode elle sait ce qu’elle fait. Dans la méthode l’esprit revient à lui-même il cesse de se dissiper.

De sorte que pour Descartes même si l’esprit n’a pas d’extériorité, même s’il n’est pas une chose, il est plus facile à connaitre que le corps. Le cogito exprime l’immédiate présence à soi du sujet et rien n’est plus certain que cette présence.

La certitude tirée du cogito caractérise le sujet, la conscience c’est le fait de savoir que je suis, la connaissance c’est de savoir ce que je suis. Pour donner un objet à votre conscience (c’est-à-dire faire de notre conscience une connaissance) nous nous identifie le plus souvent à notre corps.

Car nous sommes habitués à connaitre à partir de l’extériorité.

Or, la 1ere méditation nous montre qu’à la limite même si nous n’avions pas de corps nous pourrions encore penser. Pour Descartes, la conscience est une forme de savoir qui n’est pas totalement vide, une chose qui pense peut connaitre certains de ses attributs. Je pense, je suis → Res cogitan « Qu’es qu’une chose qui pense ? C’est une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut.... »

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