La concurrence imparfaite nuit-elle toujours aux consommateurs ?

« La concurrence imparfaite nuit-elle toujours aux consommateurs ? (pages 104-105) La concurrence pure et parfaite repose sur plusieurs conditions : l’atomicité du marché, l’homogénéité du produit, le libre accès au marché, la parfaite mobilité des facteurs de production et l’information parfaite.

Selon cette forme de concurrence, le marché est automatiquement règlementé afin de rester constamment à une situation d’équilibre du marché qui permet à la fois le profit du consommateur et celui de l’entreprise.

Cependant, ces conditions sont rarement respectées et la plupart des marchés ont des structures différentes comme le monopole ou l’oligopole.

Nous allons donc voir de quelle façon ces structures de concurrence imparfaite influent sur les consommateurs et leur profit.

Tout d’abord nous allons voir que la concurrence imparfaite peut être nuisible aux consommateurs, nous verrons ensuite que celle-ci peut aussi lui être favorable. I – La concurrence imparfaite nuit aux consommateurs. 1- Des prix plus élevés. Le monopole et l’oligopole sont des structures de marchés qui ne respectent pas les conditions de la concurrence pure et parfaite, ces structures peuvent engendrer une hausse du prix de vente d’un produit.

En effet, tout d’abord dans le cas du monopole, il y a un seul producteur et de nombreux demandeurs comme par exemple pour la RATP, la SNCF ou EDF. Il y a ensuite le cas de l’oligopole où l’on trouve quelques entreprises et de nombreux demandeurs comme par exemple dans l’industrie automobile ou la téléphonie mobile.

Ces structures de marché permettent aux entreprises de disposer d’un pouvoir de marché ce qui signifie qu’elle peut augmenter le prix de vente comme le montre le document 1 dans lequel on remarque que le monopoleur réduit la quantité produite et augmente le prix, le prix de vente en situation de monopole est donc généralement plus élevé que celui qui résulterait de la concurrence pure et parfaite.

Dans le cas de l’oligopole, il est possible que les entreprises cherchent à s’entendre sur les prix de vente et le partage du marché, ces entreprises se répartissent équitablement les parts de marché et fixent un prix de vente supérieur au prix de la concurrence.

Cette situation est illustrée dans le document 6, en effet on explique que les maisons de disques BMG, Sony, Vivendi, Warner, EMI et Bertelsmann. »