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La cathédrale de BeauvaisUne prouesse technique et artistique.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La cathédrale de Beauvais Une prouesse technique et artistique XIIIe- XVIe siècle La cathédrale de Beauvais est le défi le plus audacieux qu'ait lancé l'architec ­ ture gothique.

En 1225, un incendie endommage la vieille cathédrale qui date de la fin de l'époque carolingienne.

L'évêque Miles de Nanteuil décide alors d'édifier le sanctuaire le plus beau et le plus vaste de la chrétienté.

Les travaux ne commencent qu'en 1247; en 1272, le chœur est encore ina­ chevé.

Mais quelle merveille! Notre­ Dame de Paris, antérieure d'un siècle, atteint 35 rn sous voûte; la cathédrale de Reims, 37,95 rn; celle d'Amiens, la plus récente , 42,30 rn; mais celle de Beauvais s'élève jusqu'à 48 rn; le vaisseau central est large de près de 16 m.

Pour soutenir la voûte, le maître d'œuvre, comptant sur l'excellente qualité de la pierre, a écarté et allongé les piliers le plus possi­ ble; il n 'a pas craint d'ajourer le passage (triforium) situé au-dessus des grandes arcades; il a enfin agrandi au maximum les fenêtres hautes.

L'édifice est à la fois d'une souplesse aé­ rienne et d'un équilibre parfait.

Ce «re­ cord du monde» , nullement démesuré, demeure conforme à l'idéal de l'archi ­ tecture gothique, tout de jaillissement, de lumière et d'élévation spirituelle .

Mal ­ heureusement, on a obtenu la légèreté aux dépens de l'ossature: les piles sont trop écartées , la poussée des voûtes sur les arcs-boutants est .

trop forte, les culées de ces derniers sont trop faibles.

Le 29 novembre 1284, les voûtes cen­ trales et la majeure partie du chœur s'écroulent; les progrès techniques réali-sés jusqu'alors montrent ainsi leurs limi ­ tes.

Il faut quarante ans pour réparer les dégâts et on doit modifier sensiblement le projet initial.

Par précaution, on double les nervures des voûtes , ce qui nécessite des piles supplémentaires.

La crise des XIV• et xv• siècles interrompt ensuite les travaux ; on ne les reprend qu'en 1500, au niveau du transept, ache­ vé vers 15 30.

L'architecte Jean Vaast veut alors surmonter ce dernier d'une flèche proportionnelle à la hauteur sous voûte; elle prend appui sur la croisée et atteint 153 rn (Strasbourg: 142 rn).

Mais, cette fois encore , on a sous-estimé la résistance des supports: la flèche s'écroule en 1573, cinq ans après son achèvement; le chœur est à nouveau endommagé.

Il faut donc reprendre les travaux, mais on est en pleine guerre de religion et l'art gothique est passé de n.ode.

On se contente de réparer le chœur et le transept en conservant la nef carolingienne.

Aujourd 'hui , bien qu'inachevée et muti­ lée, la cathédrale de Beauvais reste l'étonnant témoin de l'audace des archi ­ tectes médiévaux. 2 / 2. »

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