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La bataille d'Ivry«Ralliez-vous à mon panache blanc!

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La bataille d'Ivry «Ralliez-vous à mon panache blanc!» 14 mars 1590 Le 14 mars 1590, le roi de Navarre, déjà reconnu comme Henri IV, roi de France, par une partie de l'opinion, rem­ porte la victoire symbolique d'Ivry sur le chef de la Ligue, le duc de Mayenne.

Ce dernier anime le parti catholique qui s'appuie sur Paris en révolte.

Dès la mort d'Henri III, le nouveau roi Henri IV a rallié une partie des catholi­ ques et obtenu un sursis en promettant de se convertir.

Il lui faut s'affirmer sur le plan militaire: ses qualités physiques et intellectuelles le servent admirable­ ment.

Soldat et capitaine, le roi de Fran­ ce est un chef de guerre qui doit conqué­ rir son royaume; il a deux objectifs essentiels: maintenir les liaisons avec l'Angleterre d'où lui viennent les secours; prendre sa capitale, Paris, où la Ligue a proclamé roi le cardinal de Bourbon .

Les deux opérations sont menées de front.

Henri s'empare de la Normandie, puis tente de prendre Paris après la vic­ toire d'Arques.

Il installe son gouverne­ ment à Tours et prend position devant la forte place de Dreux qui garde le pas­ sage de l'Eure (28 février 1590).

C'est là que Mayenne, avec 55 arquebusiers et 1200 lances wallonnes, décide d'engager le combat; on est en face d'Ivry où les ligueurs ont passé l'Eure.

Les forces sont inégales: Henri IV dis­ pose de 2000 chevaux et de 8000 fan­ tassins contre 8000 cavaliers et 12 000 fantassins; mais la stratégie du Béarnais est astucieuse: il forme au centre cinq gros de cavalerie et place sur les ailes des troupes d'infanterie françaises, alle­ mandes et suisses.

Il prend le comman- dement de l'escadron du centre, laissant en réserve le corps du maréchal de Biron.

Mayenne répartit sa cavalerie entre ses bandes d'infanterie et fait face lui-même au roi avec son escadron.

Après quelques escarmouches d'artille­ rie, la charge des reîtres de la Ligue, combinée avec le choc des lanciers wal­ lons, disperse les chevau-légers de l'armée royale.

Biron intervient et réta ­ blit la situation.

Mayenne décide d'inter­ venir , rallie les Wallons et envoie ses arquebusiers à cheval contre l'escadron du roi; celui- ci lance alors sa fameuse apostrophe: ((Si vos cornettes vous manquent, ralliez-vous à mon panache blanc; vous le trouverez au chemin de la victoire et de l'honneur.» Le duel de cavalerie tourne à l'avantage du roi dont l'infanterie est intacte.

Les suisses de Mayenne capitulent; les lans­ quenets sont massacrés en représailles d'Arques.

La déroute de l'armée de Mayenne est complète: un nouveau siè­ ge de Paris, exalté et enthousiaste, se prépare.

La bataille d'Ivry a scellé l'alliance du roi et de la noblesse d'épée; le monarque a affirmé les qualités que le peuple attend de lui: valeur militaire, autorité sans faille, clémence dans la victoire.

La bataille a duré trois heures et n'a pas coûté 500 hommes à Henri IV. 2 / 2. »

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