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La bataille de MoratLa vertu guerrière des Suisses.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La bataille de Morat La vertu guerrière des Suisses Le 29 août 1475, Louis XI signe avec Edouard IV d'Angleterre le traité de Picquigny qui met officiellement fin à la guerre de Cent Ans.

Le roi de France a désormais les mains libres pour en fmir avec son grand rival Charles le Témé­ raire.

Le duc convoite la Lorraine qui s'interpose entre ses possessions de Bourgogne et de Flandre.

En 1475, il parvient à chasser de Nancy le duc René II.

Louis XI propose son aide au prince lorrain et monte avec lui et les Suisses une grande coalition qui encer­ cle l'Etat bourguignon.

Afin d'échapper à cette tenaille, le Téméraire décide de marcher contre les Suisses qu'il estime les plus faibles de la coalition.

A la fin de l'hiver 1476, les troupes bourguignonnes franchissent le Jura afin de mater ces Suisses impudents.

Une première rencontre avec eux inter­ vient au pied de l'imposante forteresse de Grandson, proche de l'extrémité mé­ ridionale du lac de Neuchâtel.

Les ver­ tus guerrières des Suisses s'affirment au cours du combat et Charles le Témérai­ re subit une sévère défaite: il doit aban­ donner son artillerie et un riche trésor.

S'étant replié sur Lausanne, le duc, impatient de venger son échec, ras­ semble en hâte une nouvelle armée.

Le 2 7 mai, celle-ci, forte de 23 000 hom­ mes, quitte les rives du Léman et se diri­ ge vers Berne en empruntant la vallée de la Broye.

Mais la progression du Témé­ raire est stoppée, le 9 juin, par la place forte de Morat (Murten en allemand), au bord du lac du même nom.

Les Bour­ guignons doivent en faire le siège.

La 22 juin 1476 garnison, sous le commandement d'Adrien de Bubenberg, résiste farou­ chement.

Berne peut ainsi attendre l'arrivée de contingents confédérés.

Le 22 juin, une armée suisse de 25 000 hommes se présente devant Morat afin de débloquer la place.

Acculées au lac, les troupes bourguignonnes ne peuvent retraiter si le combat tourne en leur dé­ faveur.

La vaillance des Suisses fait à nouveau merveille: de nombreux Bour­ guignons se noient en essayant d'échap­ per au massacre.

Charles le Téméraire parvient à s'enfuir, mais il laisse sur le terrain ou au fond du lac 8000 de ses hommes; il doit abandonner aux mains des vainqueurs un butin considérable: étoffes luxueuses, fourrures, armes de prix ...

Pour Charles le Téméraire, Morat, après Grandson, marque le commence­ ment de la fin.

La puissance militaire bourguignonne est brisée.

Les Lorrains reprennent espoir.

Profitant des déboi­ res du Téméraire, René de Lorraine rentre à Nancy et donne le signal de la révolte.

En plein hiver, le duc de Bour­ gogne, furieux, à la tête d'une armée qui doute de plus en plus d'elle-même, court à sa perte.

Louis XI, principal bénéfi­ ciaire de l'aventure, va recueillir la plus grande part de son héritage. 2 / 2. »

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