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La basilique de VézelayLà-haut souffle l'Esprit.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La basilique de Vézelay Là-haut soujJZe l'Esprit ...

1106-1160 Vézelay offre sur sa butte, aux confins du Nivernais et de la Bourgogne, l'un des chefs-d'œuvre de l'art roman.

C'est là que sont venus se réfugier, au temps de la menace normande, des moi­ nes qui, jusqu'alors, étaient installés dans la plaine.

Ce monastère commence à devenir célèbre quand, au début du XI• siècle, se répand le bruit qu'on y conserve les reliques de Marie­ Madeleine.

Malgré les Provençaux qui affirment les détenir à Saint-Maximin, les pèlerins se pressent à Vézelay et, avec eux, affluent les offrandes.

Aussi, les moines n'hésitent pas à entreprendre la construction d'un nouveau sanctuaire digne des reliques qu'il abrite.

Les tra­ vaux, commencés sans doute dès 1106, ne sont guère contrariés par un incendie, mentionné en 1120.

En effet, l'autel du chœur est consacré dès 1132.

Saint Ber­ nard y prêche la seconde croisade en 1146.

Le narthex et le massif occidental sont vraisemblablement terminés avant 1160.

Dans l'édifice, la nef frappe par ses for­ mes simples, équilibrées et robustes.

Son harmonie ressort autant de ses dix tra­ vées régulières, soulignées par des dou­ bleaux nettement saillants, que des piles cruciformes à demi-colonnes, engagées également sur les quatre faces.

L'éléva­ tion se limite à deux étages: il n'y a ni tribunes ni triforium entre les gran­ des arcades et les fenêtres hautes.

L'ensemble est puissamment original, même si l'apport de Cluny -l'abbaye y était affùiée -se manifeste par des pilastres aux angles des piles et même si l'on a cru devoir imputer à des pèlerins venus d'Espagne l'idée d'alterner dans les arcs-doubleaux, en une élégante bi­ chromie, des claveaux roses et blancs.

Comme les bas-côtés, la nef est entière­ ment couverte de voûtes d'arêtes.

Cette nef se termine par un chœur gothique reconstruit dans les dernières années du XII• siècle.

Bien que son élé­ vation soit à trois étages puisqu'une galerie de circulation sépare fenêtres hautes et grandes arcades, il conclut heureusement la nef en l'éclairant plus largement.

La sculpture apparaît sur une centaine de chapiteaux; la vive imagination des artistes est tempérée par leur main très sûre.

La plupart d'entre eux s'inspirent de la Bible, mais certains, à une époque où l'on s'intéresse à nouveau à l'Anti­ quité, se réfèrent à la mythologie païen­ ne.

Le Christ ne figure qu'au portail occidental, mais c'est un chef-d'œuvre de sensibilité et de maîtrise.

Au-dessus de saint Jean-Baptiste et des Apôtres qui occupent les pieds-droits, le Christ, les mains largement ouvertes, semble inviter à la mission, pendant qu'au lin­ teau défilent les peuples de la terre.

Deux petits portails latéraux complètent l'enseignement: celui de droite reproduit des épisodes de l'enfance du Christ, alors que celui de gauche évoque des scènes postérieures à la Résurrection. 2 / 2. »

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