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L'Etre et le néant de Sartre

Publié le 22/05/2020

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« L’Etre et le néant Jean-Paul Sartre, né le 21 juin 1905 à Paris et mort le 15 avril 1980 dans la même ville, est un écrivain et philosophe français, auteur d’une œuvre prolifique mêlant essais, romans et pièces de théâtre.

Il est considéré comme l’un des philosophes marquants du XXe siècle.

L’extrait que nous allons étudier provient de l’Etre du néant publié en 1943.

Sartre nous démontre dan s L’Etre et le néant que l'existence individuelle précède l'essence individuelle.

Sa principale préoccupation, en écrivant ce livre, était de démontrer que le libre arbitre existe.

Pour cela, il évoque un garçon de café, il décrit tout au long de cet extrait ses actions et attitude. A quel moment suis-je moi ? Sommes-nous nous même ou jouons nous un rôle ? Nous identifions nous à un rôle social ? Dès le début de l’extrait, Sartre répète à plusieurs reprise « un peu » : « un peu trop d’empressement » ; « un peu trop vif »….Cette répétition permet d’insister sur le fait que son comportement n’est pas naturel et répétitif.

Peut-être que ce garçon de café souhaiterait un incarner le rôle du garçon de café « type ».

Il se confond avec son rôle social.

De plus, Sartre nous laisse des indices nous montrant que ce garçon de café n’est pas tout à fait lui.

En effet il essaie « d’imiter » les gestes nécessaires comme un « automate », il s’apparente à une marionnette.

Son réel « moi » s’emble totalement lui échapper.

Il cherche presque à être un « objet », une fonction.

L’auteur, semble par ailleurs répéter à plusieurs reprises « perpétuellement » comme si l’adjectif n’allait jamais être autre chose, ceci provoque donc un effet péjoratif sur le sens de la phrase et conduit à une lassitude.

Ce garçon de café semble alors jouer : « sa conduite nous semble un jeu ».

Ce jeu consiste à jouer le rôle d’un objet, d’ « un automate ».

En effet, « il joue à être un garçon de café ».

« Il s’applique à enchainer ses mouvements comme s’ils étaient des mécanisme s », le garçon de café incarne alors un acteur, tous ses gestes sont minutieusement réfléchis avant de passer à l’action.

…Cependant, contrairement à l’automate, ce garçon de café est un réel personnage qui a oublié qui il était à l’origine et a laissé sa fonction le transformer.

Afin de mieux savoir qui il est véritablement, le garçon de café fait des « repérages et une investigation », tel un enquêteur sur son propre rôle.

« L’enfant joue avec son corps pour l’explorer ».

Cependant, il faut noter que Sartre a choisi ce garçon de café parmi tant d’autres, il aurait très bien pu choisir un boucher, boulanger, etc…On l’impose à tous les commerçants.

Les clients, le public réclament une attitude garçon de café en l’occurrence afin de satisfaire la clientèle intransigeante.

Il n’est donc pas possible d’être soi-même. Sartre conclut en déclarant que toutes ces inquiétudes « emprisonnent l’Homme dans ce qu’il est », à force d’imiter quelque chose qu’il n’est pas.

A l’intérieur, le garçon de café ne peut pas être un garçon de café ni même un objet.

Autrement dit, il n’est pas uniquement un garçon de café. Pour conclure, Sartre nous présente un phénomène de mauvaise foi.

La mauvaise foi fait violence à la vérité, mais d'une manière qui en fait une espèce particulière de mensonge.

Lorsque Sartre parle de « mauvaise foi », l'analyse est beaucoup plus complexe.

D’après Sartre, l’homme cherche toujours à être soi, mais il ne peut se masquer, car l’homme, en tant qu’être penseur, change dès qu’il prend conscience de lui-même : Pour exemple, se dire naïf n’est plus tout à fait être naïf.

Ainsi, le garçon de café s’invente un être qui le soulagerait de sa liberté, mais ce n’est qu’une illusion qui tombe car la conscience ne disparaît jamais.

En résumé, en mon âme et conscience, je sais que je joue à être garçon de café.

La mauvaise foi est donc un déchirement de la condition humaine, prise entre une liberté angoissante. »

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