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L'Humanisme

Publié le 08/12/2021

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BACCALAURÉAT BLANC FRANÇAIS PREMIERE L

Objet d’étude : Vers un espace culturel européen: Renaissance et humanisme



Corpus

Texte A Didier Erasme, De l'Éducation des enfants (1529)

Texte B François Rabelais, Gargantua (1535), chapitre 23

Texte C Michel de Montaigne, Essais (1580-1588), livre I, chapitre 26, \"De l'institution des enfants\"

Remarque: la ponctuation et l'orthographe sont modernisées dans les trois textes.

Texte A Didier Erasme, De l'Éducation des enfants, 1529

Tu vas me demander de t'indiquer les connaissances qui correspondent à l'esprit des enfants et qu'il faut leur infuser dès leur prime jeunesse. En premier lieu, la pratique des langues. Les tout-petits y accèdent sans aucun effort, alors que chez les adultes elle ne peut s'acquérir qu'au prix d'un grand effort. Les jeunes enfants y sont poussés, nous l'avons dit, par le plaisir naturel de l'imitation, dont nous voyons quelques traces jusque chez les sansonnets et les perroquets. Et puis - rien de plus délicieux - les fables des poètes. Leurs séduisants attraits charment les oreilles enfantines, tandis que les adultes y trouvent le plus grand profit, pour la connaissance de la langue autant que pour la formation du jugement et de la richesse de l'expression. Quoi de plus plaisant à écouter pour un enfant que les apologues d'Ésope qui, par le rire et la fantaisie, n'en transmettent pas moins des préceptes philosophiques sérieux ? Le profit est le même avec les autres fables des poètes anciens. L'enfant apprend que les compagnons d'Ulysse ont été transformés par l'art de Circé en pourceaux et en d'autres animaux. Le récit le fait rire mais, en même temps, il a retenu un principe fondamental de philosophie morale, à savoir : ceux qui ne sont pas gouvernés par la droite raison et se laissent emporter au gré de leurs passions ne sont pas des hommes mais des bêtes. Un stoïcien s'exprimerait-il plus...

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