L'ENFANCE NUE

« 1 / 2 L'ENFANCE NUE Réalisation, scénario et dialogues ...................

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Maurice PIALA T (1969) Adaptation .....................................

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M.

PIALA T, Arlette LANGMANN Cl.

BEAUSOLEIL (Eastmancolor) Parc Film, Directeur de la photographie ......................

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Production .....................................

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Distribution ....................................

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Films du Carrosse, Renn Production, Parafrance Films Parafrance Durée 82 minutes INTERPRÉTATION François .......................................

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Michel TARRAZON Linda GUTEMBERG Raoul BILLEREY Pierrette DEPLANQUE Marie-Louise THIERRY René THIERRY Simone Joigny ..................................

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Robert Joigny ..................................

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Josette .....................................

· · · · Mme Minguet ..................................

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M.

Minguet ....................................

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Mémé .........................................

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Marie MARC L'HISTOIRE François a neuf ans, il appartient à ces "gosses difficiles» de !'Assistance Publique, abandonnés, transbahutés de foyers en foyers, à la recherche d'hypothétiques parents adoptifs.

C'est dans une famille du Nord qu'il a été placé depuis quelque temps.

Mais M.

et Mme Josselin ne peuvent, malgré leur dévouement, remplacer ses véritables parents.

Entre eux et lui s'instaure les barrages de la communication.

Ses fréquentations sont mauvaises, il est de plus en plus turbulent, se montrant même cruel.

Ne pouvant plus supporter son comportement, ses parents adoptifs rappellent l'éducateur, qui doit essayer de lui retrouver un foyer.

Avant de partir, François offre un petit cadeau à Mme Josselin, une façon de lui prouver, malgré tout.

son affection.

C'est un couple d'une cinquantaine d'années, M.

et Mme Minguet, " Pépère ,, et « Mémère '" qui acceptent de le recevoir.

Auprès de Raoul, comme lui enfant de !'Assistance, il trouve un vrai frère.

Pourtant, cela ne suffit pas ; malgré la tendresse qu'il éprouve pour son entourage, il recommence ses bêtises ; seule sa grand-mère adoptive, bien malade, parvient à le compren­ dre.

Le jour de sa mort, François se sent à nouveau seul.

Il redevient de plus en plus turbu­ lent.

A leur tour, Pépère et Mémère contactent l'éducateur...

même s'ils reconnaissent que François n'est pas un mauvais garçon, ils ne souhaitent plus le garder.

Se considérant aban­ donné par tous, il échoue dans un Centre de Redressement, d'où il écrit cependant une tou­ chante lettre, adressée à ses derniers parents adoptifs.

LA PETITE HISTOIRE le film et m'aurait rendu malhonnête vis-à-vis de !'Assistance Publique grâce à laquelle L'EN­ FANCE NUE/ut réalisé.» A propos de son premier long métrage, réalisé avec !'aide financière et morale de François Truf­ faut, Maurice Pialat déclare:« Ce n'est pas faire œuvre de modestie que de dire que L'ENFANCE NUE/ut réalisé sous l'influence de Lumière.

Mais c'est exact.

En tournant L'ENFANCE NUE, je pensais au GOUTER DE BÉBÉ.( ..

.) Le film est parti d'une enquête que j'avais effectuée, durant laquelle certains détails m'avaient frappés.

Ainsi la manière dont ces enfants sont traités.

f ai assisté à une contre-visite qui m'a bouleversé, mais je ne l'ai pas montrée car cela aurait réduit Sur la photo, due à Claude Beausoleil, Pialat !!! précise:« faime la photo de L'ENFANCE NUE ~ pour sa laideur et sa dureté.

J'ai refusé dans ce ~ film que !'on déplace un grand placard marron.

:~ f ai laissé les murs tels quels jaunes, parce qu'ils ~ heurtent la rétine.

,, ., (Entretien avec Stéphane Lévy-Klein - Positif ~ n° 159.) É @ 2 / 2. »