L'ARGENT

« L'ARGENT Réalisation et scénario D'après le roman de Directeur de la photographie Décors ..... .

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Production Longueur Marcel L'HERBIER (19 2A Émile ZOLA -~, Jules KRUGER Lazare MEERSON, André BARSACQ Cinémondial 5 344 mètres (195 minutes) INTERPRÉTATION Nicolas Saccard Alphonse Gunderman Jacques Hamelin Line Hamelin ....

Baronne Sandorf Mazaud, le secrétaire Huret , le journali ste La Méchain Pierre ALCOVER Alfred ABEL Henry VICTOR Marie GLORY Brigitte HELM Antonin ARTAUD Jules BERRY Jeantrou , un grouillot ... .... ..... ..........

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Yvette GUILBERT Raymond ROULEAU Roger KARL Un banquier Salomon Massias .... .....

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Alexandre MIHALESCO L'HISTOIRE Un financier véreux, Nicolas Saccard, est rudement concurre nc é dans ses spéc ulations boursière s par le banquier Gunderman , homme plus avisé et plus honnête .

Acculé à la ruine, Saccard joue son va-tout sur l'aviateur Jac ques Hamelin , un brave garçon qui pos ­ sède une option sur des terr ains pé trolif ère s en Guyane .

Sa cote remonte d'un coup.

Le jeune homme est porté à la vice-présidence de la société et s 'apprête à accompl ir un raid aérien particuli è rement audacieux.

La presse s'en m ê le, les actions s' enlèvent par paquets .

La T.S.F.

annonce que l'avion du héros s 'est abattu en flammes.

Fausse no uvelle , que Sac­ card se garde bien de démentir.

Sans éga rd pour l'épouse éplorée de l'aviateur, il conso­ lide encore ses positions.

Mais sa goujaterie et sa cupidité vont le perdre.

Line Hamelin, pous sée par l'ancienne maîtresse de Sacca rd, l'intrigante baronne Sandorf , jette sur le marché un gros paquet d'act ion s.

C'est la dé­ ro ute.

Convaincu de tripotages , Saccard est emprisonné, tandis qu'Hamelin, un instant compromis, est acquitté.

LA PETITE HISTOIRE Le roman touffu d'Émile Zola d écrivait la guerre financière sous le Seco nd Empire.

Mar­ ce l L 'H erbi er /'a transpos é à /'époqu e mo­ derne ( 192 8).

On lui en a fait grief , sans voir que cette actualisation donnait à /'œuvre un acce ni de vérité e r d'audace supplémentaire (l'affaire Marrhe Hanau venait de d éfrayer la chronique, et Stavisky n'ai/air pas tarder à faire parler d e lui).

Le ré alisateur , donr ce fur là /'avant-d erni er film mu er, avait fait preuv e d 'un e grande virtuosité techniqu e, utilisant - pour l es séquences de la Bourse, tournées sur les lieux mêmes , un jour de fe rm eture - plusieur s caméras , l'une d'e ll es « plong eant » littéralem ent sur la « corbeille » grouillante de spécu/areur ' Un décor presrigieux , à base de ruyaux d'orgues, fut consrruit , par Lazar e Meerson, pour la séquence de la fête chez Sacc wd.

Le film coûta près de quatre millions de francs , somme considérable pour l'époque, et e mplo ya plus de de ux mille figurants.

Son succès fut méd iocre, en raison de la proximité du film parlant.

En marge du tournage , Jean Dr éville ré alisa un précie ux documentaire d' « indiscrétions cinématographiques >>, com­ mand é par Marcel L'H erbier lui-même, sous l e titr e AUTOU R DE L'ARGENT.

Ce courr­ m étrag e (1 140 m) sera sonorisé en 1971, ave c un commentaire de (er lu par) Je an Dré- (1; vi ll e.

1' .in En 1936 , Pierre Billon réalise ra un remake .§ parlant de L' ARGENT, sur une adaptation de a; Bernard Zimmer et avec pour principaux ~ interprètes Pierre Richa rd-Willm (Saccard), g> Olga Tchekowa (la baronne Sandorff) et .§ Véra Korèn e.. »