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L'architecture.

Publié le 07/12/2021

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L'architecture.
Art de l'espace et des matériaux, du vide et du plein, l'architecture est la mémoire des
civilisations, une sorte de grand livre ouvert sur le monde entier. Bien qu'étant le plus connu
des arts (les réalisations architecturales s'imposent à la vue de tous et les plus célèbres
d'entre elles attirent des visiteurs de plus en plus nombreux), l'architecture reste à vrai dire le
plus mal compris. Son histoire accompagne pourtant celle de l'humanité depuis l'aube des plus
anciennes civilisations.
L'architecture est à la fois l'art de bâtir et le principe théorique et artistique qui ordonne la
construction du début à la fin. En outre, elle structure l'espace, permettant ainsi à l'homme de
se situer dans son environnement. C'est le sens qu'ont les mots « maison « (du latin manere,
« rester «) et « demeure «. D'après cette définition, ni la tente ni la yourte des peuplades
nomades, qui sont des manifestations de l'éphémère, ne relèvent de l'architecture. Non plus
que l'objet sculpté que l'homme ne peut habiter, sauf lorsque cet objet est un point d'une
composition spatiale qui l'englobe, tel un parc ou un jardin.
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Les corrélats
beaux-arts

Les fonctions de l'architecture
La première fonction de l'architecture est tout simplement pratique. Les premiers hommes
construisirent des habitations et des fortifications pour des raisons évidentes de survie ; de
même, ils se dotèrent, dès les temps les plus reculés, de lieux de culte (dolmen, cromlech,
etc.). Puis, au fur et à mesure de l'organisation des sociétés humaines, apparurent des
bâtiments publics (bibliothèques, palais de justice, thermes, etc.) ainsi que des bâtiments
de prestige (palais des puissants et des riches). L'architecture a également une fonction
symbolique qui est sans doute tout aussi importante. En effet, au-delà de la nécessité
pratique, l'abri érigé, si modeste soit-il, crée la notion de l'intérieur et de l'extérieur. Il induit
donc une nouvelle formulation de l'espace. Dès lors qu'« ici « s'oppose à « ailleurs «,
l'homme peut se représenter le monde à partir d'un centre qu'il occupe ou en regard
duquel il se situe (par exemple, on décrit son quartier à partir de sa propre maison ou on
se dirige vers le centre d'une ville).
À la différence du nomade qui emporte avec lui sa tente, l'homme architecte, par l'acte
de construire, affirme le lieu dont les pierres sont la mémoire. Il humanise le paysage en lui
appliquant les signes construits qu'il pourra reconnaître s'il y retourne. Il n'y a donc
d'architecture que dans la sédentarité. En modifiant son environnement, l'homme exprime
son lien avec la terre. Il érige les monuments sacrés en des endroits réputés tels depuis
toujours : souvent, un sanctuaire (temple, église ou chapelle) est implanté là où un culte
antérieur était jadis pratiqué (arbre sacré, source, etc.) ; un des plus beaux exemples en
est la cathédrale de Chartres qui fut bâtie sur l'emplacement d'anciens cultes druidiques. De
même, tout acte architectural, en accrochant l'édifice au lieu qui le fait naître, relie l'homme
à la nature.
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Les corrélats
architecte
Chartres
construction
construction - La construction des édifices
fortification
habitat - Introduction
habitat - L'habitat rural - Introduction
temple
ville - Histoire de l'urbanisation - Les origines du monde urbain

L'histoire de l'architecture

Écrire l'histoire de l'architecture, c'est connaître les civilisations passées ou présentes (et
les liens qu'elles ont entre elles), mais c'est aussi retracer l'évolution des techniques. Et,
autant que ces dernières, l'histoire de l'architecture est multiple. Depuis Jéricho en
Palestine, qui est, à ce jour, la plus ancienne ville connue (9000 avant J.-C.), jusqu'à nos
immeubles modernes, l'homme a élaboré en maints endroits les divers arts de bâtir en
fonction de ses connaissances et de ses moyens économiques. Les modes constructifs,
transmis au gré des échanges et des conquêtes, témoignent de la profondeur des
influences. Pour s'en tenir à la manière de couvrir l'espace, on peut écrire une histoire de la
voûte depuis sa découverte en Mésopotamie au IIIe millénaire avant J.-C. et suivre sa
diffusion progressive dans le monde gréco-romain (la coupole du Panthéon, à Rome,
datant de 128 après J.-C.), dans la chrétienté en Europe, puis en Amérique (églises
romanes ou gothiques), et dans le monde musulman jusqu'en Inde et en Indonésie (le T?j
Mahal à ?gr?). Ailleurs, en Amérique précolombienne, l'encorbellement des pierres était la
règle (temple de Mexico), tandis qu'en Extrême-Orient la charpente en bois resta
longtemps le seul moyen de construire un toit. Depuis sa découverte au XIXe siècle, le
béton armé a fait le tour de la planète et a accompagné l'expansion du modèle occidental
dans le monde.
L'architecture est surtout la forme la plus aboutie de l'esthétique d'une culture. Ainsi, il
est manifeste que les millions de touristes qui défilent chaque année parmi les ruines ou les
monuments célèbres prennent plus ou moins conscience de ce qu'était la culture qui les a
érigés. L'histoire de l'architecture nous permet, entre autres, de comprendre la perception
de l'espace qu'ont eue les différentes civilisations. Ainsi, nous pouvons constater que les
civilisations de la haute Antiquité privilégiaient avant tout l'espace extérieur et donc les
volumes externes auxquels les espaces intérieurs étaient subordonnés (c'est le cas des
temples grecs ou des pyramides), alors que, à partir des Romains, l'architecture
occidentale privilégia l'espace intérieur dont les volumes externes étaient alors la
résultante. Il est particulièrement frappant de constater qu'avec la révolution moderniste,
qui marque un changement profond de l'esthétique occidentale, on a adopté une
perception de l'espace radicalement opposée à celle qui prévalait jusqu'alors. En effet, les
grands théoriciens du modernisme, tels Giedion ou Le Corbusier, ont à nouveau privilégié
l'espace externe et le jeu des volumes comme dans les très anciennes civilisations. De
même, l'emploi des ornements est particulièrement révélateur. Suivant les lieux et les
époques, ils jouent un rôle très différent : parfois, ils prolifèrent (ainsi dans l'art baroque),
alors qu'ils sont pratiquement absents à d'autres moments (dans le purisme moderniste) ;
ils soulignent la structure (comme dans les temples grecs) ou, au contraire, la nient, voire
la contredisent (notamment dans l'Art nouveau) ; ils peuvent créer des jeux d'ombre, de
lumière ou de couleurs (art baroque), et même introduire l'animation de la vie en
reproduisant des figures humaines ou animales, ou encore des végétaux (par exemple les
gargouilles de Notre-Dame de Paris). Les crises de l'architecture naissent avec celles qui
secouent les civilisations : naguère la Renaissance en Italie, aujourd'hui la contestation du
modernisme. Le rejet du « style international « et le repli sur des valeurs anciennes, dont
témoigne le terme « architecture postmoderne «, traduisent le désarroi de notre époque.
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Les corrélats
Aalto Alvar
Adam Robert
Agostino di Duccio
Aillaud Émile
Albert Édouard
Alberti Leon Battista
Altdorfer Albrecht
Amadeo Giovanni Antonio
Andrault-Parat
Andreu Paul
Androuet Du Cerceau
Arup (sir Ove)
Aubert Jean
Baltard Victor
baroque - Architecture
Barry (sir Charles)

Baudot (Anatole de)
Bauhaus
Bayer Herbert
Beaudouin Eugène
Behrens Peter
Berlage Hendrik Petrus
Bernard Henry
Bernin (Gian Lorenzo Bernini, dit en français le)
Bijvoet Bernard
Bill Max
Bloc André
Blondel François
Boffrand Germain
Bofill Ricardo
Bogardus James
Boileau Louis-Auguste
Borromini (Francesco Castelli, dit Francesco)
Botta Mario
Boullée Étienne
Bouwens Van der Boijen William
Bramante (Donato d'Angelo Lazzari, dit)
Breuer Marcel Lajos
Brongniart Alexandre Théodore
Brosse (Salomon de)
Brown Lancelot
Bruant Libéral
Brunelleschi Filippo
Bullant Jehan
Burlington (Richard Boyle, comte de)
Burnham Daniel Hudson
Callicratès
Candela Outeriño Felix
Candilis Georges
Cano Alonso
Carmontelle (Louis Carrogis, dit)
Chalgrin Jean-François
Chambers (sir William)
Charreau Pierre
Chemetov Paul
Chicago (école de) - 1.ARCHITECTURE
Choisy Auguste
CIAM (Congrès international d'architecture moderne)
Ciriani Henri
colonne
Costa Lúcio
Cotte (Robert de)
coupole
Davioud Gabriel
Deneux Henri
Dorbay François
Durand Jean Nicolas Louis
Eiermann Egon
encorbellement
Espérandieu Jacques Henri
Étex Antoine
Eudes de Montreuil
Fathy Hassan
Fernandes Mateus
Filarète (Antonio Di Petro Averlino, dit le)
Fischer von Erlach Johann Bernhard
fonctionnalisme - 1.ARCHITECTURE
formalisme

Formigé Jean Camille
Foster Norman
Gabriel Jacques Ange
gargouille
Garnier Charles
Garnier Tony
Gaudí y Cornet Antonio
Gaudin Henri
Ghiberti Lorenzo
Goff Bruce
Goujon Jean
Gropius Walter
Guadet Julien
Guarini Guarino
Guimard Hector Germain
Hardouin-Mansart Jules
Hildebrandt (Johann Lucas von)
Hippodamos de Milet
Hiram
Hittorff Jacques Ignace
Hoffmann Josef
Hollein Hans
Horta (baron Victor)
Ictinos
Illinois Institute of Technology
Isozaki Arata
Jacobsen Arne
Jenney (William Le Baron)
Johnson Philip
Jones Inigo
Jourdain Francis
Jourdain Frantz, dit aussi Frantz-Jourdain
Kahn Louis Isadore
Knobelsdorff (Georg Wenzeslaus von)
Kroll Lucien
L'Enfant Pierre Charles
Labrouste Henri
Laurana Francesco
Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit)
Le Vau Louis
Ledoux Claude Nicolas
Lefuel Hector Martin
Lemercier Jacques
Lepautre Antoine
Lescot Pierre
Lissitzky (Eliezer ou Lazar Markovitch Lissitski, dit El)
Lods Marcel
Loos Adolf
Lopez Raymond
Louis (Louis Nicolas, dit Victor)
Lutyens (sir Edwin Landseer)
Luzarches (Robert de)
Mackintosh Charles Rennie
Mailly (Jean de)
Mallet-Stevens Robert
Mansart François
Meier Richard
Melnikov Konstantine Stepanovitch
Mendelsohn Erich
Meyer Hannes
Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti, dit)
Michelozzo di Bartolomeo

Mies van der Rohe Ludwig
monument
Moore Charles Willard
Nervi Pier Luigi
Neutra Richard Joseph
Niemeyer Soares Filho Oscar
Nouvel Jean
Olbrich Josef Maria
organique (architecture)
Otto Frei
Oud Jacobus Johannes Pieter
Palladio (Andrea di Pietro dalla Gondola, dit)
Paxton (sir Joseph)
Pei
Percier Charles
Perrault Claude
Perréal Jean
Perret Auguste
Piano Renzo
Pierre de Cortone (Pietro Berrettini, dit Pietro da Cortona, en français)
Pierre de Montreuil
Pingusson Georges-Henri
Ponti (Giovanni, dit Gio)
Pöppelmann Matthäus Daniel
Portman John
Primatice (Francesco Primaticcio, dit en français le)
Prouvé Jean
Raphaël (Raffaello Santi ou Sanzio, dit en français)
Richardson Henry Hobson
Rietveld Gerrit Thomas
Roche Kevin
Rogers Richard
Romain (Giulio Pippi, dit Giulio Romano, en français Jules)
Rondelet Jean-Baptiste
Roux-Spitz Michel
Rudolph Paul Marvin
Saarinen Eero
Sangallo (Giuliano Giamberti, dit Giuliano da)
Sansovino (Andrea Contucci, dit il)
Sansovino (Iacopo Tatti, dit il)
Sant'Elia Antonio
Sauvage Henri
Scamozzi Vincenzo
Scarpa Carlo
Scharoun Hans
Schinkel Karl Friedrich
Schlüter Andreas
sculpture - Les liens entre la sculpture et les autres arts
Serlio Sebastiano
Sert Josep Lluis
Siloé (Diego de)
Simounet Roland
Siza Alvaro Vieira
Soane (sir John)
Soleri Paolo
Sostrate de Cnide
Speer Albert
style international
Sullivan Louis Henry
Taillibert Roger René
Tange Kenzo
Tatline Vladimir Ievgrafovitch

Taut Bruno
techniques (histoire des) - L'Antiquité - Introduction
techniques (histoire des) - L'Antiquité - La civilisation égyptienne
Terragni Giuseppe
Tessenow Heinrich
utopiste (architecture)
Vallin de La Mothe Jean-Baptiste Michel
Van Doesburg (Christiaan Emil Küpper, dit Theo)
Vanbrugh (sir John)
Vasari Giorgio
Vaudoyer Léon
Venturi Robert
Vignole (Iacopo Barozzi, dit il Vignola, dit en Français)
Vignon Pierre-Alexandre
Villard de Honnecourt
ville - Histoire de l'urbanisation
Viollet-le-Duc Eugène-Emmanuel
Vitruve
voûte
Wagner Otto
Weimar (École des beaux-arts de)
Wogenscky André
Wright Frank Lloyd
Yamasaki Minoru
Zehrfuss Bernard
Zimmermann Dominikus
Les médias
architecture - rencontre avec Le Corbusier
architecture - les principaux styles
Les livres
architecture - le dôme de Florence, Santa Maria del Fiore, page 327, volume 1
architecture - le Zwinger de Dresde, page 328, volume 1
architecture - Marina City, Chicago (1962-1965), page 329, volume 1

Les formes d'architecture
L'environnement construit est le signe d'une compréhension géométrique de l'espace,
d'abord de manière topologique (notions de proximité, d'éloignement et de hauteur),
ensuite de manière euclidienne : la verticalité et l'horizontalité, le cercle, le carré et leurs
dérivés. Ces formes constituent l'ABC du vocabulaire architectural. Le cercle centré sur luimême ignore le monde environnant ou s'en protège : le village primitif est composé de
huttes rondes disposées en cercle. À l'inverse, le carré est l'affirmation de la conscience
humaine qui organise un territoire : plans en damier des villes modernes (Barcelone, New
York, Brasília). Les formes simples se combinent et constituent l'édifice. Lorsqu'elles
s'imbriquent les unes dans les autres sans qu'un contour final soit défini a priori, l'édifice est
comme un végétal, une plante qui pousse et se développe en fonction des besoins des
constructeurs et de leurs moyens techniques. Ainsi en est-il de la pagode à plusieurs
étages, du temple bouddhique ou même de l'église gothique dont les parties révèlent la
pulsation vivante et génératrice. Certains architectes modernes ont repris ces principes
d'une architecture organique : les maisons de Frank Lloyd Wright en sont un bel exemple
(comme la maison sur la cascade, 1936). À l'inverse, lorsque la forme du bâtiment est une
fin en soi, lorsque le contour du bâtiment régit l'agencement des espaces intérieurs et
affirme son unité, on parle d'architecture rationnelle. Les temples grecs (à l'instar du
Parthénon d'Athènes), les villas palladiennes (du nom de l'architecte italien de la
Renaissance Palladio) ou les immeubles-tours contemporains (par exemple le secrétariat
de l'ONU de Le Corbusier) en sont des images classiques.
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Les corrélats
Barcelone

Brasília
formalisme
gratte-ciel
Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit)
organique (architecture)
Palladio (Andrea di Pietro dalla Gondola, dit)
place
plan - 2.ARCHITECTURE
plan libre
style
villa
ville - Géographie du phénomène urbain - Les caractéristiques d'une ville
Wright Frank Lloyd
Les livres
architecture - temple dorique grec de Ségeste, en Sicile, page 326, volume 1
architecture - maison individuelle conçue par Frank Lloyd Wright à Oak Park, dans
l'Illinois (1901), page 329, volume 1
architecture - la Grande Arche de la Défense à Paris, page 329, volume 1

Les lois physiques de l'architecture
L'art de bâtir est soumis aux lois de la nature et, parmi elles, à la gravité. À toutes les
époques, les architectes, confrontés au problème de l'édification des supports (les murs et
les colonnes) et des couvertures (les planchers et les toits), y ont répondu par des
moyens appropriés en utilisant les matériaux fournis par le milieu environnant : le bois, la
pierre ou la brique et, plus récemment, le fer et le béton armé, tous matériaux ouvragés
selon les lois de la construction. Les Mayas ou les Aztèques, qui ignoraient l'arc ou la
voûte, avaient recours aux empilements et aux encorbellements pour couvrir leurs
temples. Au Japon, où les tremblements de terre sont nombreux, les étages des maisons
en bois peuvent se déplacer horizontalement les uns sur les autres lors des secousses.
Dans les Alpes, les maisons construites à l'altitude des forêts ont des planchers et des
charpentes en bois, mais les abris d'alpages sont couverts par des voûtes en pierre, le seul
matériau disponible. Par l'emploi de l'ogive, de la pile et de l'arc-boutant, la cathédrale
gothique se dote des moyens d'exprimer son désir d'élévation malgré la gravité et acquiert
ainsi une image qui la distingue de l'aspect massif des structures romanes : ici, de manière
éloquente, deux approches de la réalité aboutissent à deux réponses et donc à deux styles
différents.
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Les corrélats
Aztèques - Arts et littérature
bâtiment
béton
brique
construction
construction - La construction des édifices
encorbellement
Mayas - Les cités mayas à l'époque classique (292-909)
pierre
Les livres
architecture - plan de la cathédrale de Chartres, page 327, volume 1
architecture - contreforts de la cathédrale de Chartres, page 327, volume 1
techniques (histoire des) - les progrès de l'architecture grecque, page 5076,
volume 9

Les matériaux de l'architecture
Les matériaux utilisés dans l'architecture dépendent des ressources naturelles et des
techniques employées. Avec la volumétrie, ils déterminent l'aspect général d'un bâtiment.
Les plus courants sont le bois, la pierre et la brique crue ou cuite. Ces matériaux
traditionnels sont, depuis le XIXe siècle, concurrencés par le fer, le béton armé et les

matières composites. Parfois, la structure est habillée par le placage d'un matériau plus
noble comme le marbre et le travertin (ce fut le cas du dôme de Florence, au XVe siècle).
Dans les régions tempérées, la couverture est réalisée au moyen de tuiles, d'ardoises, de
cuivre ou de zinc et de bitume pour les terrasses. Les exigences du confort moderne ont
profondément influencé l'architecture : sécurité, isolation, chauffage, électricité,
assainissement sont des concepts qu'elle doit prendre en compte.
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Les corrélats
béton
bois - 1.BOTANIQUE
brique
couverture
fer - L'architecture du fer
marbre - 1.GÉOLOGIE
matériau
pierre
placage
roches - Les roches et l'homme
structure - 2.ARCHITECTURE
travertin
tuile
zinc
Les livres
architecture - structure gonflable, page 329, volume 1

Architecture et société
L'architecture savante, qui est le fait d'architectes ou de maîtres d'oeuvre qualifiés, a
évolué. Elle fut de tout temps l'expression des pouvoirs politiques, religieux et maintenant
économiques. Ainsi, les pyramides de Gizeh sont la matérialisation de la divinité du pharaon
et de l'importance de la mort dans l'Égypte ancienne, alors que Versailles est l'affirmation
du pouvoir absolu de la monarchie française et de sa puissance, en France comme à
l'étranger. La démocratie athénienne trouva son expression dans l'agora, où les citoyens
débattaient des questions de la cité. De même que le Moyen Âge inscrivit au coeur des
cathédrales sa ferveur religieuse et son élan vers Dieu, l'humanisme de la Renaissance
traduisit dans les monuments et les villes sa quête d'universalité et d'harmonie (ainsi SaintPierre de Rome). Au XIXe siècle, la révolution industrielle bouleversa le paysage urbain
autant que la société ; à la naissance d'une classe de prolétaires répondirent les ensembles
d'habitats ouvriers, d'abord à l'initiative des grands industriels (le Grand Hornu en Belgique),
puis sous le contrôle de l'État social (les cités-jardins). De nos jours, les sièges des grandes
banques témoignent au centre des villes de l'éclatante puissance du monde financier (siège
de la banque de Chine à Hongkong), tandis que les banlieues déploient leur ceinture de
pavillons et d'immeubles HLM autour des grandes cités.
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Les corrélats
agora
architecte
cité-jardin
construction - La construction des édifices
génie civil
Gizeh
gothique - Architecture
gothique - Architecture - Des débuts (1140-1190) à l'âge d'or (1190-1250)
habitat - L'habitat urbain - Introduction
HLM (habitation à loyer modéré)
logement
maître d'oeuvre
monument
révolution industrielle - Déséquilibres et contestations de la civilisation industrielle

Saint-Pierre de Rome
urbanisme - Limites et ambiguïtés de l'urbanisme
ville - Géographie du phénomène urbain - Les caractéristiques d'une ville
ville - Histoire de l'urbanisation - La ville à l'âge industriel
Les livres
architecture - flèche de la cathédrale de Fribourg-en-Brisgau, page 326, volume 1
architecture - la basilique Saint-Pierre de Rome, page 328, volume 1
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Les indications bibliographiques
Benevolo, Histoire de l'architecture moderne, Dunod, Paris, 1978-1988.
S. Giedion, Espace, temps, architecture, La Connaissance, Bruxelles, 1968 (DenoëlGonthier, Paris, 1978).
B. Zevi, Apprendre à voir l'architecture, éd. de Minuit, Paris, 1959.

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