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ARCHITECTURE: Les grands travaux

Publié le 09/12/2021

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La naissance de la France contemporaine XIXe siècle. «Nous avons d'immenses territoires incultes à défricher, des routes à ouvrir, des ports à creuser, des rivières à rendre navigables, des canaux à terminer, notre réseau de chemin de fer à compléter [...], en face de Marseille, un vaste royaume à assimiler à la France [...], nos grands ports de l'ouest à rapprocher du continent américain par la rapidité de ces communications qui nous manquent encore [...]. Voilà comment je comprendrais l'Empire, si l'Empire doit se rétablir.» Ce passage du célèbre «discours de Bordeaux» (7 octobre 1852) du futur Napoléon III est moins connu que le fameux: «L'Empire, c'est la paix»; il fut mieux réalisé. L'essor industriel que connut la France sous le second Empire n'a été possible, assurément, que par le progrès des techniques qui avait déjà marqué l'époque de Louis-Philippe. Mais les conceptions de l'empereur, le réel intérêt qu'il portait aux classes laborieuses, le désir aussi de compenser chez les classes aisées l'absence de vie politique par une vie économique active, y ont, de plus, énormément contribué.

« Les grands travaux La naissance de la France contemporaine XIXe siècle.

«Nous avons d'immenses territoires incultes à défricher, desroutes à ouvrir, des ports à creuser, des rivières à rendre navigables, des canaux à terminer, notre réseau dechemin de fer à compléter [...], en face de Marseille, un vaste royaume à assimiler à la France [...], nos grandsports de l'ouest à rapprocher du continent américain par la rapidité de ces communications qui nous manquentencore [...].

Voilà comment je comprendrais l'Empire, si l'Empire doit se rétablir.» Ce passage du célèbre «discoursde Bordeaux» (7 octobre 1852) du futur Napoléon III est moins connu que le fameux: «L'Empire, c'est la paix»; il futmieux réalisé.L'essor industriel que connut la France sous le second Empire n'a été possible, assurément, que par le progrès destechniques qui avait déjà marqué l'époque de Louis-Philippe.

Mais les conceptions de l'empereur, le réel intérêt qu'ilportait aux classes laborieuses, le désir aussi de compenser chez les classes aisées l'absence de vie politique parune vie économique active, y ont, de plus, énormément contribué.

Pendant son règne, la France entière a été unchantier, et pas seulement Paris.

On connaît l'extension des voies ferrées, passées de 3900 km en 1852 à 18000 kmen 1870, avec 3 millions de voyageurs par an, et la constitution de puissants réseaux par la fusion des petitescompagnies peu rentables.

Cet effort ferroviaire fut couronné par la réalisation du tunnel du col de Fréjus (1857-1871), première des grandes percées alpines, longue de plus de 13 km.

On connaît moins l'expansion du réseauroutier: 47000 km de routes départementales et de chemins vicinaux furent réalisés ou améliorés.

Le développementroutier et surtout ferroviaire rendait les voies d'eau moins nécessaires; on améliora toutefois les accès de Rouen etde Bordeaux et on poursuivit les travaux entrepris par Louis-Philippe dans le bassin de la Seine.

On procéda audrainage de la Sologne, de la Dombes et de la Brenne; on acheva la fixation des dunes des Landes et on réalisa leurboisement.

On entreprit la modernisation des ports qu'il fallait adapter aux nouveaux navires à vapeur.

Marseille,destinée par notre implantation en Algérie et surtout par le percement du canal de Suez, commencé en 1851, àdevenir le port de l'Orient, ouvre les bassins de la Joliette.

Le Havre, Dunkerque, Saint-Nazaire furent égalementpourvus de bassina plus profonds et de puissants appareils de levage.Tous ces travaux n'auraient pas été possibles en si peu de temps sans la mobilisation du crédit due à un systèmebancaire rénové et à l'afflux de l'épargne, reflet de la confiance accordée au régime.

L'Exposition de 1855 avait étéun succès.

Celle de 1867 fut une apothéose.. »

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