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L'âme féminine : Colette

Publié le 09/12/2021

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Gabrielle Colette, née en 1873 à Saint-Sauveur, dans l'Yonne, a décrit, dans La Maison de Claudine, le charme de la demeure familiale où elle passa son enfance auprès d'un père chimérique et d'une mère tendrement aimée. Ses premiers romans livrent au public « des fragments déformés de sa vie sentimentale ». De Claudine à l'école (1900) à La Retraite sentimentale (1907), elle conte, d'abord en collaboration avec Willy, son premier mari, l'histoire d'une jeune fille farouchement indépendante et secrètement exaltée, qui devient femme, puis veuve, et qui entretient dans la solitude le souvenir de son unique amour. Puis, dans Les Vrilles de la vigne (1908), Colette dit adieu à Claudine et à sa première jeunesse. Elle mène quelque temps une vie errante comme artiste de music-hall, partagée entre la passion d'une liberté inquiète et le rêve d'un stable bonheur : ce drame intérieur revit dans l'âme de Renée Néré, l'héroïne de La Vagabonde (19I0) et de L'Entrave (1913).

« LA CARRIÈRE DE COLETTE Gabrielle Colette, née en 1873 à Saint-Sauveur, dans l'Yonne, a décrit, dans La Maison de Claudine, le charme de la demeure familiale où elle passa son enfance auprès d'un père chimérique et d'une mère tendrement aimée.

Sespremiers romans livrent au public « des fragments déformés de sa vie sentimentale ».

De Claudine à l'école (1900) à La Retraite sentimentale (1907), elle conte, d'abord en collaboration avec Willy, son premier mari, l'histoire d'une jeune fille farouchement indépendante et secrètement exaltée, qui devient femme, puis veuve, et qui entretientdans la solitude le souvenir de son unique amour.

Puis, dans Les Vrilles de la vigne (1908), Colette dit adieu à Claudine et à sa première jeunesse.

Elle mène quelque temps une vie errante comme artiste de music-hall, partagéeentre la passion d'une liberté inquiète et le rêve d'un stable bonheur : ce drame intérieur revit dans l'âme de RenéeNéré, l'héroïne de La Vagabonde (19I0) et de L'Entrave (1913). La Vagabonde. Divorcée, comme Colette, Renée joue, comme elle, la pantomime.

Un riche admirateur la courtise.

Elle se laissetoucher peu à peu; mais elle ne se résout pas, bien que son métier l'épuise, à quitter l'état d'éternelle « vagabonde»; et elle s'éloigne, le coeur lourd de regret. L'Entrave. Le succès, le luxe, les plaisirs font parfois oublier à Renée son secret tourment.

Pourtant, elle finira par accepter «l'entrave ».

Jean s'est épris d'elle : en vain, elle le décourage; elle ne résiste pas à l'épreuve de son absence et,quand il revient, s'abandonne à l'amour. Remariée, mère d'une petite fille, Colette renouvelle sa manière.

Elle peint le désarroi d'une femme mûre abandonnéepar un trop jeune amant (Chéri, 1920); la naissance de l'amour chez deux adolescents (Le Blé en herbe, 1923); les difficultés du mariage ou les tortures de la jalousie (La Seconde, 1929; La Chatte, 1933; Duo, 1934).

D'autres oeuvres renferment des souvenirs ou des méditations : à La Maison de Claudine (1923) succède La Naissance du jour (1928), où l'écrivain se souvient de la sagesse maternelle et, renonçant à des plaisirs révolus, découvre de nouvelles raisons d'aimer la vie.

Vers la fin de son existence, Colette cultive volontiers l'art de la nouvelle (Julie de Carneilhan, 1941; Gigi, 1943).

Dans L'Étoile Vesper (1947) et Le Fanal bleu (1949), elle évoque les soucis, les joies calmes et les réflexions de sa vieillesse. L'INSPIRATION ET L'ART DE COLETTE Colette possède une inépuisable vertu d'accueil.

Ses sens aiguisés vibrent au moindre appel; le charme d'un paysage, la délicatesse d'une fleur, la grâce d'un animal éveillent son attention passionnée.

Son instinct de femmel'attire aussi vers le mirage d'un paradis sentimental; mais l'amour se révèle plus décevant que la nature.

Au mondedes humains, Colette préfère décidément le monde des bêtes et des plantes, auquel la lie une sorte de complicité.Profondément attachée à la terre, elle voudrait en savourer toutes les joies. Sa prose, merveilleusement souple, est à l'image de cette richesse intérieure.

Le lyrisme, la fantaisie nonchalante, la vigueur concrète s'y déploient tour à tour.

De fraîches impressions, notées sur le vif, y mêlent leur poésie.. »

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