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L a robe rallongée et la guerreL e début de l'émancipationLa mode de la robe courte ne dure guère.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 La robe rallongée et la guerre Le début de l'émancipation 1928-1945 La mode de la robe courte ne dure guè- textiles et la nécessité d'utiliser jusqu'au re.

Dès 1928, les robes du soir compor- bout toutes les ressources disponibles.

tent souvent des pans flottants plus Après une période de style militaire, à longs ou une courte traîne.

A partir de épaules larges, avec jaquette à nombreu- 1930, la silhouette change; la taille ses poches, on reviendra à un style remonte à sa place naturelle et le corps vaguement paysan, avec larges jupes féminin reprend forme: la poitrine n'est permettant de monter commodément à plus aplatie, mais relevée par le soutien- bicyclette, fichus noués sur le cou, ves­ gorge, les hanches s'amincissent sous la tes tricotées à la main en laine du pays gaine élastique.

La chemise a définitive- non teinte.

On porte en même temps des ment disparu, remplacée par une combi- sacs de tissu ou de tapisserie, à bandou­ naison souvent en tissu indémaillable.

lière, et des souliers à semelle compen­ La robe n'est plus un sac, mais elle sée en bois ou en liège, pour pallier la modèle les volumes grâce à une coupe disparition du cuir.

Seuls, les chapeaux, très étudiée, inventée par la couturière qui peuvent être faits de matériaux non Madeleine Vionnet (1876-1975).

On contingentés, connaissent une vogue n'avait jamais songé avant elle à utiliser universelle: minuscules canotiers de voi­ le tissu dans tous les sens, et spéciale- lette ou de papier-journal, turbans, cha­ ment en travers, ce qui permettait de peaux, garnis de rubans ou de fleurs coller au corps les robes souples, avec une fantaisie provocante.

«floues)), qui vont être la grande nou-A la libération de la France, les jupes veauté des années trente.

Les élégantes sont aussi courtes qu'en 1925, mais la continuent à ne jamais sortir sans cha- taille est bien serrée dans des ceintures­ peau, des chapeaux d'une grande va-corselets.

Il faut noter aussi que le pan­ riété de formes et de matériaux.

Elles talon, devenu habituel pour le sport posent volontiers sur leurs épaules des dans les années 1930-1939, commence cravates de renard, de préférence argen-à être porté en dehors de toute mode par té.

A la veille de la Seconde Guerre les femmes ayant à lutter contre le froid mondiale, les robes du soir ont repris de ou à faire des travaux traditionnellement l'ampleur; on voit revenir les jupes réservés aux hommes.

amples sur des jupons de taffetas, tandis que les chapeaux, minuscules, se posent sur des coiffures «en l'air)), tous les che- veux relevés sur la nuque étant rassem- blés en boucles sur le dessus de la tête.

L'évolution de cette silhouette gracieuse sera stoppée par la guerre qui verra naî- tre, durant quatre ans, des modes de cir- constance, imposées par les restrictions 2 / 2. »

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