Koweït (1994-1995)
Publié le 18/09/2020
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Koweït (1994-1995)
L'économie de l'émirat est marquée par la régression des revenus pétroliers, la
place considérable qu'occupe le secteur public - qui emploie 90% de la
population active - et la faiblesse des investissements dans le secteur privé.
Les travailleurs immigrés représentent 80% de la population active.
Ils sont
pour majorité asiatiques.
La population a par ailleurs fortement diminué avec 1
540 000 habitants (650 000 Koweïtiens et 890 000 étrangers) en juin 1994, contre
2 000 000 en 1990.
Cette situation a contraint le gouvernement à s'engager dans une politique
d'ajustement économique et à prendre, en janvier 1995, des mesures pour assurer
une réforme financière et fiscale visant à diminuer le déficit budgétaire et à
développer les privatisations.
L'État-providence et l'esprit rentier
caractérisant le système socio-politique koweïtien sont devenus des problèmes de
fond que le gouvernement et le Parlement ont tenté de gérer en préparant la
population aux difficultés et sacrifices à venir.
Le Parlement est devenu le
lieu où s'affrontent les projets de société.
Le Mouvement islamique
constitutionnel des Frères musulmans et le Rassemblement islamique populaire des
fondamentalistes ont prôné la révision de l'article 2 de la Constitution pour
faire de la charia (législation islamique) la seule source légale.
Les courants
libéraux, avec l'oligarchie marchande, le Forum démocratique des progressistes
et les députés indépendants ainsi que la Coalition islamique nationale (chiite),
y ont vu une tentative d'islamisation totale de la société et ont réclamé une
société civile plus forte.
Le gouvernement a joué un rôle d'arbitre et réduit la marge de manoeuvre des
islamistes en procédant à un remaniement ministériel le 14 avril 1994.
Assurer
la stabilité politique semblait indispensable pour réussir le programme de
relance économique et conforter l'intégration du pays au sein du Conseil de
coopération du Golfe (CCG)..
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