Koweït (1988-1989)

« Koweït (1988-1989) Koweït, en raison de sa situation géographique entre l'Irak et l'Iran, a été l'émirat le plus directement concerné par les combats de la guerre du Golfe, d'autant plus que les agressions iraniennes contre cet État ont été nombreuses. Le cessez-le-feu d'août 1988 a donc été accueilli à Koweït avec un grand soulagement, et a permis à l'émirat de recevoir, à la fin de l'année 1988, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères. La diplomatie koweïtienne, traditionnellement très active dans les conflits inter-arabes, est une nouvelle fois intervenue dans la crise libanaise à la demande de la Ligue arabe. Depuis plusieurs années, la rente financière de Koweït est plus importante que la rente pétrolière.

Au début de 1988, les placements koweïtiens à l'étranger étaient estimés à 86 milliards de dollars, soit davantage que les avoirs saoudiens.

L'Office d'investissement du Koweït (KIO) contrôle le quart des actions du géant chimique allemand Hoechst et du groupe automobile Daimler-Benz, et une grande partie de la pétrochimie espagnole, sans oublier de nombreuses participations dans des sociétés américaines.

En 1988, le KIO a augmenté ses parts dans le capital de la British Petroleum, prenant le contrôle de 22% des actions, mais devant l'émoi suscité à Londres, cette part devrait être ramenée à 9,9% dans un délai de cinq ans.. »