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Kirghizstan (1997-1998)

Publié le 18/09/2020

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« Kirghizstan (1997-1998) Le président Askar Akalev, naguère perçu comme le chef d'État le plus " démocrate " d'Asie centrale, n'a cessé de renforcer l'autoritarisme de son pouvoir.

Le Premier ministre Apas Djoumagoulov (63 ans) a démissionné en mars 1998, remplacé par Kubanichbeg Joumaliev (42 ans), un ingénieur, mais surtout un académicien (nommé du temps où A.

Akaiev était président de l'Académie).

Sa nomination, le 25 mars, a été approuvée à mains levées par Parlement, sans débat préalable.

Le Premier ministre n'a de toute façon guère de pouvoir depuis la réforme de la Constitution en 1996.

Ce changement est intervenu après le limogeage de deux hauts responsables : le ministre des Affaires étrangères, Roza Atunbayeva, remplacée en 1997 par Mouratbeg Imanaliev, et le président du Parlement, Almambet Matoubraimov, remplacé par Abdougany Erkebaiev (44 ans) en novembre de la même année.

Le mandat du président du Parlement a été réduit à deux ans par la même occasion.

La première radio libre du pays, Radio-Almaz, a été fermée en février 1998.

Mais le Parlement a refusé, le même mois, un amendement présidentiel créant le délit de " propagation de fausses nouvelles ". De même, la capitale, Bichkek, a vu une succession de manifestations, des sans-logis aux retraités.

La volonté du président de renforcer ses pouvoirs se heurte, en fait, autant à la faiblesse de l'appareil d'État qu'à une résistance de secteurs entiers de la population.

Lors de la réunion du muftya (direction spirituelle de l'islam) en décembre 1997, deux adjoints du mufti Abdurrahman Kimsanbeg, Dosbolov et Kassimov, accusés de wahhabisme (courant rigoriste de l'islam, inspirant le régime saoudien), ont dû démissionner ainsi que l'ancien mufti Sadikjan Kamalov, considéré, lui, comme un libéral. Ces changements sont intervenus dans un contexte économique difficile.

Le pays n'a pas grand-chose à exporter pour gagner des devises.

La dette extérieure sera passée en 1998 à un milliard de dollars.

Une loi de privatisation, la plus libérale d'Asie centrale, sert les seuls intérêts de quelques particuliers.

Un mouvement d'occupation des terres et de constructions sauvages se développe autour des grandes villes, tandis que le Sud devient le fief des " narcotrafiquants ", qui font transiter l'opium venu d'Afghanistan.

Malgré les concessions importantes faites à Moscou (adhésion à l'Union douanière, université " slave ", maintien du russe comme langue de communication), les habitants d'origine russe ne représentaient plus, en 1998, que 14 % de la population totale.. »

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