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Kazakhstan (2002-2003): Autoritarisme accru

Publié le 18/09/2020

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« Kazakhstan (2002-2003): Autoritarisme accru Le Kazakhstan, qui avait bénéficié depuis son indépendance (1991) d'un certain degré de démocratisation, a vu se confirmer la mise en place d'un régime présidentiel autoritaire.

Cette évolution, entamée à compter de la crise politique de 2001 (démission contrainte des ministres favorables au Choix démocratique du Kazakhstan) et de l'exil aux États-Unis du leader de l'organisation d'opposition Akajan Kazhegeldin, accusé de corruption, s'est radicalisée à l'automne 2002.

L'ire du président Noursultan Nazarbaiev a alors été déclenchée par la révélation du montant de sa fortune personnelle placée dans des comptes en Suisse.

Ces pratiques douteuses d'enrichissement étant apparues au grand jour dans les médias et étant devenues un argument de l'opposition, le président kazakh a choisi d'en finir avec le processus de démocratisation.

Face à l'accroissement de la mainmise de l'entourage présidentiel sur l'économie, ce processus semblait inéluctable.

Il y aura donc eu un effet boomerang, les procès pour corruption intentés contre A.

Kazhegeldin ayant suscité des enquêtes internationales – les poursuites lancées contre lui par le biais d'Interpol ont été levées, car considérées comme politiques – et la révélation fortuite des comptes personnels de N.

Nazarbaiev ! A.

Kazhegeldin, grâce aux soutiens acquis lorsqu'il était ministre de la Privatisation, a pu continuer, malgré son exil, à agir politiquement.

Ainsi, ses partisans ont lancé des attaques contre N.

Nazarbaiev, avant de voir leur situation se détériorer gravement.

L'une des principales figures de la presse d'opposition ralliée au Choix démocratique, Serguei Duvanov, a ainsi été emprisonné en novembre 2002, pour ce qui est apparu être une cabale policière igniominieuse. Les deux journaux d'opposition (Soldat et Respublica) ne devaient manifestement leur survie qu'au soutien de la communauté internationale.

La présence américaine s'est d'ailleurs renforcée dans les domaines économique et humanitaire.

L'aide des États-Unis pour toute l'Asie centrale est coordonnée à Almaty, au siège de l'USAID (Agence américaine pour le développement international).

Les liens avec les Américains et les Européens demeuraient très importants pour le régime kazakh : non seulement les investissements occidentaux assurent la majeure partie du développement, mais le Kazakhstan a continué d'espérer contrebalancer le poids régional de la Russie. Le transfert engagé des ambassades dans la nouvelle capitale Astana – les milieux d'affaires préférant rester basés à Almaty – vise à renforcer les liens entre le nord et le sud du pays, atténuer la division ethnique et empêcher que le Nord ne se rapproche trop de la Russie.

En effet, ces deux régions, qui concentrent la population et l'activité économique, sont séparées par un centre steppique «vide».

Le Nord, qui possède la plupart des gisements pétroliers, reste majoritairement peuplé de Slaves.

Le Sud, plus agricole, est lui très majoritairement kazakh. Malgré l'apparition de poches de prospérité, principalement dans l'ancienne capitale et les villes proches des gisements pétroliers, une grande partie de la population demeurait exclue des retombées de la manne du développement.

La situation est restée particulièrement préoccupante dans les alentours de la mer. »

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