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Kazakhstan (2000-2001): Une présidence à vie déguisée

Publié le 18/09/2020

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« Kazakhstan (2000-2001): Une présidence à vie déguisée Ayant achevé la concentration du pouvoir au sein de la Présidence, le chef de l'État Noursultan Nazarbaiev a entrepris de renforcer son contrôle sur la politique, même après son éventuel retrait en 2006.

Le 27 juin 2000, le Parlement a en effet adopté une loi garantissant au premier président de la République kazakhe un rôle important dans la vie politique du pays au-delà de la fin de son mandat.

Celui-ci aura le droit de présenter à la population et aux administrations des initiatives sur des questions liées au développement de la société ; de s'exprimer lors des réunions du Conseil des ministres ; de diriger l'Assemblée des peuples du Kazakhstan (assemblée traditionnelle des anciens) ; de faire des propositions sur les nominations des responsables, sur l'instauration de l'état d'urgence et de l'état de guerre.

Il devait bénéficier aussi d'un droit d'immunité personnelle et d'une protection pour sa famille.

Les divisions au sein de l'opposition (Parti républicain, libéral ; Citoyen, pluriethnique ; Lad, russophone) et le harcèlement de celle-ci par le pouvoir, ainsi que le contrôle à 80 % des médias par la famille du président, ont permis que cette réforme passe sans protestations.

Un énième programme de lutte contre la corruption (pour les années 2000-2002) a été adopté le 17 octobre 2000, ainsi que des mesures contre le crime organisé et l'immigration illégale.

En 2000, on a dénombré 23 000 procédures criminelles liées au stockage, au transport et à la vente de la drogue. Un calme social et interethnique relatif a pu être préservé grâce à la stabilisation de l'économie.

Le 24 janvier 2001, le président Nazarbaiev a signé la loi sur la privatisation de la terre.

Profitant du maintien des prix élevés sur les hydrocarbures et sur les métaux, d'une hausse de la production agricole et d'une augmentation de la demande en produits kazakhs de la part de l'économie russe, l'année 2000 a connu sa plus forte croissance depuis l'indépendance (1991) avec un taux de 9,4 %.

La production industrielle a augmenté d'environ 15 % et le commerce extérieur d'environ 50 %.

En même temps, le taux d'inflation a augmenté (13,4 %).

Le pétrole a continué à tirer l'économie avec l'ouverture, le 26 mars 2001, de l'oléoduc Tenguiz-Novorossiisk, long de 1 580 km et aboutissant sur la mer Noire.

Le 4 mars 2001, Astana a signé un mémorandum d'intention pour s'associer à la construction de l'oléoduc Bakou (Azerbaïdjan)-Ceyhan (Turquie) via son port caspien d'Aktaou, tout en conservant son intérêt pour la voie iranienne.

La découverte, en juillet 2000, d'un des plus grands champs pétroliers du monde (le champ offshore de Kashagan sur la mer Caspienne) n'a fait que renforcer le potentiel du secteur des hydrocarbures qui a attiré, en 2000, plus de 90 % des investissements étrangers.

Ces derniers se sont élevés à 1,5 milliard de dollars et ont placé, sur ce plan, le Kazakhstan à la première place des républiques ex-soviétiques.

Deux points faibles de l'économie kazakhe restaient le taux d'épargne très bas (d'où aussi la forte dépendance par rapport aux investisseurs étrangers) et un approvisionnement irrégulier en eau.

En 2000, ce dernier a causé une sérieuse détérioration des relations avec le Kirghizstan, "château d'eau" de l'Asie centrale. La forte perception de la menace terroriste due à la prolifération des groupements islamistes dans le pays et à la déstabilisation des républiques voisines du Sud a contribué au renforcement du pouvoir central exécutif.

En été 2000, le gouvernement a procédé à la division du pays en secteurs militaires et. »

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