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Kazakhstan (1994-1995)

Publié le 18/09/2020

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« Kazakhstan (1994-1995) La recherche de la stabilité, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, a constitué la priorité pour les dirigeants du pays.

Les premières élections parlementaires depuis l'indépendance (1991), qui se sont tenues en mars 1994, quoique contestées, ont clairement accordé la majorité aux partisans du président Noursultan Nazarbaiev.

Cependant, à l'été 1994, face à la détérioration de la situation économique, l'opposition a rejeté les propositions du gouvernement de réduire les dépenses sociales et a voté une motion de censure.

Le 11 octobre 1994, le Premier ministre Sergueï Terechtchenko a été remplacé par son adjoint, Akejan Kajegueldine. La crise politique s'est nettement aggravée au début de l'année 1995 avec la décision de la Cour constitutionnelle d'invalider le scrutin de mars 1994 pour cause de graves vices de procédure.

Tous les actes du Parlement ayant été déclarés illégitimes, N.

Nazarbaiev a dissous le Parlement et s'est doté de pouvoirs spéciaux afin de légiférer par décrets.

Lors du référendum du 29 avril 1995, il a obtenu le prolongement de son mandat présidentiel jusqu'en 2001. L'accélération des privatisations et la politique de stabilité monétaire ont entraîné la fermeture des entreprises non rentables et la montée du chômage (plus de 10% à la fin de l'année 1994).

La production a baissé d'environ 25%, les coupures dans l'approvisionnement en énergie en provenance des pays voisins, les départs des spécialistes à l'étranger et les grèves, surtout dans le secteur minier, n'étant pas étrangers à cette situation.

Le pouvoir d'achat a baissé de plus de 20% et le salaire moyen ne dépassait pas 4 000 tengues (75 dollars). L'inflation s'est nettement ralentie (en dessous de 10% par mois) et le déficit budgétaire pour 1995 (évalué à 3,5% du PIB par le FMI) devrait encore renforcer cette tendance.

Les investisseurs étrangers ont semblé s'en trouver encouragés, puisque le Kazakhstan avait bénéficié, à la fin de 1994, de 39% des investissements de longue durée au sein de l'ancien bloc soviétique, en particulier dans le secteur de l'énergie. Les tensions interethniques ne se sont guère apaisées à la suite du refus du Parlement d'accorder à la langue russe le même statut qu'au kazakh et aux Russes du Kazakhstan la double citoyenneté.

Le rejet des revendications d'autonomie de certaines minorités nationales, les arrestations d'activistes russes comme Boris Suproniuk, une faible représentation des minorités (russe, allemande, ukrainienne, ouzbèke, chinoise...) au sein du Parlement, ainsi que la fermeture du plus grand quotidien en langue russe, la Kazakhstanskaya Pravda, ont encouragé le départ de la population non kazakhe.

Cela et la forte natalité ainsi que le retour continu des Kazakhs de l'étranger ont fait progresser leur part dans la population totale de 39,7% en 1989 à 44,4% en 1994 (estimation). Engagé au début de 1994, l'approfondissement des relations avec l'Ouzbékistan et le Kirghizstan s'est poursuivi.

Malgré la multitude d'accords signés, des signes contradictoires d'ouverture et de méfiance ont persisté entre les pays d'Asie centrale.

Les relations entre Alma-Ata et Moscou se sont considérablement détendues par rapport à la période précédente.

Les deux pays ont résolu leurs divergences quant à l'utilisation du site spatial de Baïkonour, aux politiques à adopter vis-à-vis de leurs concitoyens résidant chez le partenaire, ainsi qu'en matière de coopération militaire et de politique étrangère.

En février 1995, le. »

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