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KASPI André, La guerre de Sécession. Les États désunis. Gallimard, 1992, 180 p

Publié le 23/03/2022

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« Compte Rendu de lecture KASPI André, La guerre de Sécession.

Les États désunis.

Gallimard, 1992, 180 p.

ISBN 2-07-053165-1 Professeur à la Sorbonne à partir de 1998, André Kaspi naît en 1937.

Agrégé d’histoire et auteur de deux thèses, il s’impose comme une véritable figure de proue de l’histoire nord- américaine.

André Kaspi se voit confier de nombreuses activités au sein du CNRS et sous sa présidence sera créé le comité pour l’Histoire.

Véritable érudit de l’histoire de la nation américaine, il publiera plusieurs livres sur le sujet, c’est ainsi que voit le jour La Vie politique aux États-Unis.

Colin, 1970 ; les relations franco-américaines.

Seuil, 1987 et États-Unis 68, l’année des contestations.

Fayard, 1987.

La guerre de Sécession fait partie des conflits les plus sanglants du monde occidental.

Ses innovations techniques et technologiques étant mises à profit par les belligérants ne vont pas cesser de hanter la mémoire collective des États-Unis. Cette guerre semble être un événement fondateur pour le pays, qui, après avoir frôlé l'implosion, en est ressortis avec un État et une nation plus solide, tout en laissant des blessures inguérissables traversant les générations.

En 1865 à lieu la bataille d’Appomattox, c’est ici que le dernier bain de sang de la guerre a lieu, le général Lee signe la reddition et met fin à quatre ans de guerre fratricide effroyable.

135 après les faits, les États-Unis sont plongés dans un chaos où deux groupes s’opposent sur le racisme.

En effet, les émeutes de 1992 à Los Angeles font rage, après qu'un jury de Blancs a acquitté des policiers blancs accusés d'avoir mal traité un noir américain.

Ceci peut marquer un retour dans les esprits Américains du conflit le plus meurtrier de leur histoire.

André Kaspi, fait donc le pari d’expliquer aux plus grands nombres cet événement sombre de l’outre-Atlantique.

Son pari demeure réussi avec des jonctions entre plusieurs interrogations montrant les fondements de la Civil War.

En effet, des insurgés se sont soulevés contre le pouvoir central et mettent l'idée même de la nation américaine en péril.

On peut voir une certaine qualité dans la cohérence des explications fournies par l’historien.

Ainsi en partant du premier président assassiné des États-Unis, à savoir Abraham Lincoln, Kaspi s’interroge sur l’embryon et la genèse de la fracture commise par ce qui deviendra plus tard, la confrontation entre l’Union et la confédération.

Malgré tout, la puissance qu’incarne le Nord, lui permettra de s’imposer en tant que vainqueur après plusieurs batailles sanguinaires.

Par la suite, ils devront essayer de refermer la cicatrice sans la personne qui les a conduits à la victoire.

Sur toutes ces réalités, André Kaspi se questionne et marque la disposition de son ouvrage. Ainsi, le séquençage du livre se fait naturellement, en offrant un vaste panorama entre les prémices de la guerre de Sécession jusqu’à la victoire de l’Union, en faisant également une histoire sociale avec les blessures inaltérable causées par la violence du conflit.

Avec des témoignages poignants, l’historien veut véritablement montrer comment le conflit est vécu par la société américaine durant le XIXème siècle. La naissance des différents États et leurs particularités est plus qu’un ingrédient dans le processus de sécession.

L’auteur montre bien la manière dont les différentes nomenclatures de la nation américaine se sont créées en revenant sur l’aspect économique entre le Nord et Sud avec la principale divergence : l’esclavage.

Après être revenu sur un « partage d’une culture commune » (p.14) entre États, André Kaspi explique réellement les fondements de l’économie sudiste qui se repose sur le coton renforcé depuis la révolution industrielle.

Cela entraîne un commerce d’esclave important.

En 1860, les États du Sud comptent 4 000 000 d’esclaves sur. »

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