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JULES LAFORGUE: L'oeuvre

Publié le 09/12/2021

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JULES LAFORGUE naquit à Montevideo. Il fut amené en France à l'âge de six ans. L'année suivante, ses parents repartirent, le laissant en pension. Ils ne rentrèrent définitivement en France qu'en 1875. Deux ans plus tard, il perdit sa mère. Il était alors élève au lycée Fontanes (Condorcet). Peu après, il abandonna ses études sans avoir pu devenir bachelier. Il menait à Paris une vie de privations, quand la protection de Paul Bourget le fit désigner, en 1881, comme lecteur français de l'impératrice Augusta. Il passa cinq ans à Berlin. Ses fonctions officielles peu absorbantes lui laissaient beaucoup de temps pour aller dans le monde et pour écrire. Il se défiait des femmes. Pourtant, quand il quitta Berlin, ce fut pour épouser, le 31 décembre 1886, une jeune Anglaise. Quelques mois plus tard, il était emporté par la tuberculose. PRINCIPALES ŒUVRES Le Sanglot de la terre : poèmes de jeunesse publiés seulement en 1903. Les Complaintes (1885), L'Imitation de Notre-Dame la Lune (1886) : poèmes. Moralités légendaires (1887). Contes où sont tournés en parodie certains mythes anciens : Hamlet, Le miracle des roses, Lohengrin, Salomé, Pan et la syrinx, Persée et Andromède.

« LAFORGUE (186o-1887) JULES LAFORGUE naquit à Montevideo.

Il fut amené en France à l'âge de six ans.

L'année suivante, ses parentsrepartirent, le laissant en pension.

Ils ne rentrèrent définitivement en France qu'en 1875.

Deux ans plus tard, ilperdit sa mère.

Il était alors élève au lycée Fontanes (Condorcet).

Peu après, il abandonna ses études sans avoir pudevenir bachelier.

Il menait à Paris une vie de privations, quand la protection de Paul Bourget le fit désigner, en1881, comme lecteur français de l'impératrice Augusta.

Il passa cinq ans à Berlin.

Ses fonctions officielles peuabsorbantes lui laissaient beaucoup de temps pour aller dans le monde et pour écrire.

Il se défiait des femmes.Pourtant, quand il quitta Berlin, ce fut pour épouser, le 31 décembre 1886, une jeune Anglaise.

Quelques mois plustard, il était emporté par la tuberculose. PRINCIPALES ŒUVRES Le Sanglot de la terre : poèmes de jeunesse publiés seulement en 1903. Les Complaintes (1885), L'Imitation de Notre-Dame la Lune (1886) : poèmes. Moralités légendaires (1887).

Contes où sont tournés en parodie certains mythes anciens : Hamlet, Le miracle des roses, Lohengrin, Salomé, Pan et la syrinx, Persée et Andromède. UN PESSIMISTE Ayant éprouvé de bonne heure les tristesses de la vie, timide et sujet à l'ennui, de tempérament délicat, Laforguereflète le drame d'une jeunesse tourmentée dans un monde qui se délabre.

Il perçoit l'écho de sa propre misère chezBaudelaire, Sully Prudhomme, Richepin, Bourget.

Les thèmes pessimistes qu'il développe, sont plus d'une fois reprisde tel ou tel de ces écrivains.

L'intérêt qu'il porte à la Philosophie de l'inconscient de l'Allemand Hartmann, renforceson fatalisme.

Il trouve un refuge contre la souffrance dans une règle morale inspirée du bouddhisme : tuer en soi ledésir.

Mais cette règle peut s'interpréter de plusieurs façons.

« Avant j'étais bouddhiste tragique, et maintenant jesuis bouddhiste dilettante » écrit-il en 1882.

Cela veut dire qu'il consent à oublier ce qui l'attriste.

Après avoir écritdes vers philosophiques, il baisse le ton de sa poésie.

Plutôt que de s'insurger contre l'absurdité du monde, il secontente de lui opposer une pitié généreuse, une indépendance fière, le noble effort de l'artiste. UN RAFFINÉ Tout en conservant ce fond permanent de sentiments et d'idées constitué dès le temps où il écrivait Le Sanglot de la terre, Laforgue a modifié plusieurs fois sa manière poétique.

Ses premiers vers se ressentent de l'influence parnassienne.

Bientôt l'exemple des peintres impressionnistes l'amène à penser que la poésie doit être faiblementstructurée, « noyée de rêve », évocatrice d'une atmosphère.

Il prend le masque de Pierrot, « le rêveur lunaire ».

Ilcache son attendrissement ou sa peine sous les dehors de l'ironie ou de l'humour.

Finalement, sans abandonner larime, ni la strophe, il adopte le vers libre qui affecte chez lui une allure un peu disloquée, comme si le rythme secréait au fur et à mesure, sans se conformer à un schéma préconçu.

A travers ces métamorphoses, l'art de cefantaisiste obéit le plus souvent, malgré son obsession du réalisme quotidien, à une règle qu'il formule ainsi : «Disons tout, mais disons les choses de façon raffinée ». UN DÉCADENT Il respectait Mallarmé.

Il appréciait Rimbaud, le Villiers de l'Isle-Adam et le pauvre Tristan Corbière,mort à trente ans, à peu près inconnu, et que Verlaine venait de révéler en 1884, dans son livre sur Les Poètesmaudits.

Mais du fait de son long séjour à Berlin, il resta en dehors des cénacles littéraires.

Il ne fut pas touché parla contagion d'un certain symbolisme prétentieux.

Son raffinement intellectuel, son excentricité aimablementdésinvolte le rattachent plutôt au mouvement décadent.. »

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