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Jules de PolignacRien appris, rien oublié.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Jules de Polignac Rien appris, rien oublié Quand Charles X, le 8 août 1829, nomma le prince Jules de Polignac, né à Versailles le 14 mai 1780, au poste prin­ cipal du ministère avec le portefeuille des Affaires étrangères, la duchesse d'Angoulême déclara: «J'estime beau­ coup M.

de Polignac comme homme privé parce que je sais qu'il nous est dé­ voué, mais, en politique, c'est l'homme le plus présomptueux que je connais­ se!» Et le roi lui-même lut~vait dit un jour: «Comment, Jules, toi aussi tu te mêles de politique? Tu n'y entends rien.» Et c'est pourtant Jules qu'il choi­ sit comme Premier ministre en novem­ bre, alors que les difficultés s'amon­ cellent.

Fils de l'amie de Marie-Antoinette, l'enfant était parti en émigration à 9 ans avec sa famille.

En Angleterre, il se lie profondément avec le comte d'Artois, organise avec lui la conspiration de Cadoudal, y participe avec son frère Armand.

Condamné à deux ans de pri­ son, il y est maintenu arbitrairement avec son frère, condamné à vie (Vincen­ nes, Saumur, Ham).

Ils s'évadent tous deux en 1813 et rejoignent, en 1814, à Vesoul, le comte d'Artois, lieutenant gé­ néral du royaume, auquel Jules voue une affection sans bornes.

Il devient un familier du pavillon de Marsan, où sa piété tolérante et son style «Ancien Ré­ gime>> sont appréciés par «Monsieur>>.

Il est envoyé comme ambassadeur à Rome, où Pie VII le fait prince romain (1820), puis à Vienne, enfin, en 1823, à Londres, où il se marie et reste en poste 1780-1847 jusqu'en 1829.

Il y signe, le 6 juillet 1827, après une campagne habile, le traité d'intervention de la Russie, de l'Angleterre et de la France, en faveur de la Grèce révoltée.

A peine à la tête des Affaires françaises, Polignac affirme son respect de la Char­ te.

Il est sincère, mais il a ses idées du pouvoir royal et des droits de la nation, idées que renforce une piété mystique qui se croit inspirée par le ciel.

«Un Jean d'Arc marqué pour sauver la monar­ chie», disait M.

de Sémonville.

«. »

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