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Juan Martínez Montañés1568-1649Né à Alcala la Real en 1568, il passe, en pleine jeunesse, à Grenade et, de là, s'établitdéfinitivement, vers 1582, à Séville jusqu'à sa mort en 1649.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Juan Martínez Montañés1568-1649Né à Alcala la Real en 1568, il passe, en pleine jeunesse, à Grenade et, de là, s'établitdéfinitivement, vers 1582, à Séville jusqu'à sa mort en 1649. Ce document contient 1242 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Juan Martínez Montañés 1568-1649 Né à Alcala la Real en 1568, il passe, en pleine jeunesse, à Grenade et, de là, s'établit définitivement, vers 1582, à Séville jusqu'à sa mort en 1649. La forte personnalité et la vigoureuse silhouette morale de ce maître imagier, que laissent deviner les documents, s'accusent avec éclat dans le tableau de l'Hôtel de Ville de Séville, de Francisco Varela ; le portrait le plus authentique qu'on connaisse de Montañés, aussi bien que dans ceux, “ probables ”, que figurent de lui Vélasquez et Pacheco, l'un, au Musée du Prado, l'autre dans le Livre des Portraits véritables : “ un Picnico ” au tempérament cycloïde suivant la typologie de Kretschmer. Homme d'une virilité marquée, d'un dynamisme débordant, organisateur infatigable, doué de réelles qualités de commandement, Montages sera marqué d'un complexe de supériorité, qui apparaît en de nombreuses occasions.

On l'appelait de son vivant le “ Dieu du bois ”. Il devait posséder une bonne culture sacrée et profane.

Les documents directs nous manquent pour retrouver ses sources, mais celles qu'utilisèrent les sculpteurs Jeronimo Hernandez et Andres de Ocampo nous sont connues, et nous pouvons affirmer qu'elles furent aussi celles de Montañés.

Elles comprenaient entre autres un répertoire complet des “ Préceptistes ”, des livres de gravures, des traités d'architecture et de Géométrie, d'Hagiographie et d'Exégèse sacrée des auteurs les plus autorisés et, évidemment aussi, les Évangiles et les Épîtres de saint Paul. Sa préparation commence à Alcala dans le modeste atelier d'artisan de son père, passementier.

Il poursuit son apprentissage à Grenade avec des maîtres de la Basse Renaissance, en particulier avec Pablo de Rojas.

Sa personnalité artistique s'affirme enfin à Séville et nous connaissons de façon certaine ses maîtres directs, les sculpteurs Jeronimo Hernandez et Gaspar Nuñez Delgado.

L'architecte Hernan Ruiz et le sculpteur Bautista Vazquez le Vieux furent plutôt des inspirateurs.

Il aimait l'étude des antiques et goûtait les œ uvres italiennes ; mais, en artiste déjà moderne, il s'intéressait surtout à la Nature : le nu lui fournissait un abrégé de nuances et de perfections qui acquirent pour lui la catégorie de véritables sources formatives.

En homme imbu des idées du XVI esiècle, Montañés affirme toujours sa formation Renaissance.

Ce n'est que dans la dernière partie de sa carrière, et sans doute sous l'influence de ses élèves Alonso Cano et Juan de Mesa, que nous trouverons d'évidentes traces de baroque.

C'est l'époque où son travail atteint à la plénitude originale de la vision, à la puissance plastique et à la richesse des effets sculpturaux, Montañés ajoute un sens très net du pictural qui l'apparente à Zurbarán et, en outre, sa composition se ressent d'une vision tectonique empruntée aux solides architectures de la Renaissance.

Il nous faudrait donc le qualifier, si nous voulions définir son message artistique, de “ proto-baroque ”. Il fut essentiellement un “ retabliste ”, c'est-à-dire qu'il réalisait des reliefs en vue d'ordonner de grands ensembles architecturaux, les retables.

Les statues “ processionnelles ” tiennent peu de place dans sa riche production.

On peut affirmer enfin. »

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