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Juan José San Martín1778-1850Juan José San Martín passe son enfance et sa jeunesse en Espagne, à se préparer à lacarrière militaire.

Publié le 23/05/2020

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« Juan José San Martín 1778-1850 Juan José San Martín passe son enfance et sa jeunesse en Espagne, à se préparer à la carrière militaire.

Très tôt en effet après sa naissance.

Le 25 février 1778 à Yapeyù, dans la province argentine des Misiones, sa famille le fait passer du Nouveau Monde vers le vieux continent.

En 1789, il a onze ans lorsqu'il devient cadet du régiment de Murcie.

A quinze ans, il est sous-lieutenant.

A trente ans, le 28 mai 1808, il assiste horrifié à la mise à mort par la foule de Cadix de son supérieur, le général Solano.

L'Espagne entre dans la lutte contre Napoléon.

San Martín y prend une part active dans l'armée de Catalogne et se lie avec les officiers britanniques venus combattre l'Empereur dans la péninsule Ibérique.

Le loyalisme de San Martín pour l'Espagne est alors absolu, mais ce loyalisme est menacé. En Amérique espagnole, l'invasion de la métropole provoque un grave état de fermentation.

En janvier 1809, la foule envahit la rue à Buenos Aires pour proclamer son attachement au roi légitime, Ferdinand VII, contre le gouvernement de Madrid.

La même année, des mouvements semblables éclatent à Chuquisaca et à La Paz, dans la future Bolivie, et à Quito, mais dirigés par des libéraux.

En 1810, Caracas s'insurge et se rend, de fait, indépendante.

En Espagne même, depuis 1807, 1'influence de la franc-maçonnerie s'exerce à partir de Londres, Gibraltar et Cadix en direction des jeunes officiers américains qui servent dans l'armée espagnole.

Cela donne naissance à la Grande Loge américaine à laquelle adhèrent, entre autres, Bolívar, Miranda et San Martín.

En 1811, Caracas proclame son indépendance et Juan José San Martín s'embarque de Cadix, officiellement pour Lima, en fait pour Londres puis Buenos Aires.

Le moment est favorable, car la Grande-Bretagne, bloquée en Europe par Napoléon, cherche des débouchés et des alliés outre-mer.

George Canning, futur ministre anglais, est très favorable aux jeunes Hispano-Américains. Le 9 mars 1812, Juan José San Martín, franc-maçon anglais et lieutenant-colonel espagnol en retraite, débarque à Buenos Aires.

Moins d'une semaine plus tard, il est chargé d'organiser un corps de cavalerie d'élite au service de la ville.

Six mois plus tard, il épouse une jeune fille de l'aristocratie créole locale.

Elle a quinze ans.

Faute d'un parti politique à sa disposition, il fonde la loge maçonnique Lautaro, dont les dix-neuf membres vont tous jouer un rôle dirigeant dans la lutte de l'Argentine pour son indépendance.

Ce rôle s'affirme dès le 8 octobre 1812, lorsque San Martín dirige un coup de force militaire qui impose ses amis au gouvernement du Rio de la Plata.

Ensemble, et en liaison avec Bernardo O'Higgins qui opère au Chili dans les milieux politiques de Santiago, ils vont mettre en application le programme de libération de l'Amérique espagnole conçu à Londres. Belgrano, général ami de San Martín, bat les troupes espagnoles à Tucuman et à Salta ; cependant que San Martín lui-même repousse une tentative de débarquement espagnol sur les arrières de Montevideo qu'ils tiennent encore.

Malgré ces succès initiaux, l'année 1813 se termine mal.

L'Angleterre et les États-Unis hésitent à s'engager auprès des indépendants, et les troupes espagnoles reprennent à peu près partout la situation en main.

C'est alors que San Martín est chargé d'organiser la défense de Tucuman, assiégée depuis le Haut-Pérou, et Montevideo, tenus par les troupes espagnoles.

Il y fait preuve de ses talents d'organisateur, de stratège et d'homme politique.

Pendant ce temps, Buenos. »

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