journal d'oran
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Éditoriale de Rambert
Beaucoup de questions, peut de réponses.
A Oran, nous nous demandons combien de
victimes, exactement, la peste a frappé ? Seize morts, vingt-quatre, vingt-huit, puis trente-
deux dans les premiers jours.
Ce chiffre ne fait que s'aggraver au fil du temps.
Pour lutter contre ce fléau, plus qu'effroyable, Tarrou a réussi a mettre en place des services
sanitaires.
Ces derniers ont permis l'élaboration de plans d'aides dirigés par des bénévoles.
Alors qu'est-ce qui pousse ces personnes a plaider pour la survie des habitants d'Oran, au péril
de leur vie ?
Étant bénévole au côté de Rieux, nous avons pu constater que les personnes atteintes par cette
maladie nous considères plus comme des héros que comme des guerriers (comme je pouvais
le penser précédemment), mais des héros honnêtes qui font leur métier et qui le font avec
cœur, mais aussi des héros capables de mourir pour une idée, comme me l'ont confiés
respectivement Rieux et Tarrou lors d'une de nos conversations.
De multiples raisons nous amènes à agir de la sorte tel que l'honnêteté, c'est à dire le besoin de
faire son travaile, de rendre service aux personnes nécessitant de l'aide comme le fait avec
bravoure Rieux qui s’efforce d'exercer son travail, en faisant des heures supplémentaires pour
sauver des vis au dépend de la sienne, tel un pompier lutant contre les flammes.
Mais aussi,
certains sauveurs peuvent agir pour la gloire, la satisfaction d'être reconnu, apprécié ou non,
dans le but de faire parler de soi.
Rien est plus beau que de voir le visage d'un homme
souffrant s'illuminer tel l'apparition d'un solei chaud après une nuit froide et ténébreuse.
C'est
pour cela que tous les matins, en me levant, ma pensée se dirige vers le remerciement de ces
enfants souffrants.
La semaine dernière, je ne me rappel plus exactement le jour, un homme m'a narré qu'il
contribuait, depuis une dizaine de jours, à l'éradication de ce fléau, car il y a peu, un de ces
proches étaient décédé après avoir enduré tant de souffrance.
Cet homme, désemparé, a alors
juré que pour se venger, il combattrait jours et nuits, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, ce
drame qui a touché la ville.
De par cette anecdote, nous pouvons alors constater que certaines
personnes, peuvent apporter leur aide pour défendre la mémoire de personnes ayant beaucoup
compté pour eux.
Pour conclure, nous pouvons voir que de nombreuses raisons nous poussent à ressentir le
besoin d'aider les malades.
Mais le nombre de sauveurs est encre trop faible et nous avons
besoin de vous chère lecteur, pour nous venir en aide.
Rambert
Rubrique n°2 :
Oran.
Mais qui sont cs personnes qui sortent de la ville ?
Depuis plusieurs semaines maintenant, notre ville a été isolée : plus personne n'y rentre, plus
personne n'y sort.
Et pourtant ! Certaines sources prouvent que des habitants d'Oran auraient
mystérieusement disparus.
Non elles ne sont pas mortes mais ce serait « envolées ».
Une seule
explication est à prendre en compte : elles sont sortis de la ville.
Mais comment ? Des gardes.
»
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