Journal intime Duc de Nemours

« Journal intime – M.

de Nemours Cher Journal, Ce soir j’ai assisté à un grand bal, en l’honneur des fiançailles de la fille du roi.

Je me souviens d’être entré par une grande porte.

Le bal avait déjà commencé.

J’ai dû venir plus tard à cause d’un retard dû à mon voyage en Angleterre.

La cour du roi était là, rassemblée et tous entrain de danser, mais ils se sont arrêter lorsque je suis entré.

Je sentais tous les regards rivés sur moi, j’étais le centre de l’attention.

Après avoir réussit à traverser la salle, au milieu de tous ses beaux gens, j’ai finis par me retrouver face à une belle femme.

C’est comme si tout c’était arrêté.

Je fus si surpris.

Cette femme était magnifique.

Je voulais me présenter, entendre sa voix et la connaître à son tour mais j’étais sûr de déjà la connaître.

Et pour une plus grande surprise, cette dame, sur les conseils du roi, m’avait invité à danser. C’est alors que l’on dansait, sans échanger de mots juste nos regards.

Nos pas étaient en parfaite synchronisation.

J’étais si surpris de sa beauté, je ne pouvais me détacher de son regard et mon attention était entièrement tournée vers elle.

La musique arrivée à sa fin, le roi nous avait alors tout de suite appelés.

La princesse avait donné l’impression de ne pas me connaître, mais son hésitation, sa confusion, sa gêne l’avaient trahie.

Elle me connaissait aussi, mais contrairement à moi, elle ne l’admettait pas et avait choisi le mensonge. Je pourrais écrire des pages entières sur la princesse mais je suis bien de trop boulversé.

Ce soir, c’est la première fois que j’ai ressens une telle chose.

Je suis devenu une autre personne, un homme d’une grande passion certainement victime du coup de foudre. Cher journal, je vais aujourd’hui parler d’un moment qui m’est arrivé il y a peu.

Je n’ai pas réussis à me contrôler et mes sentiments ont pris le dessus. La reine dauphine a pour habitude de faire des portraits des personnes de la cour.

La princesse de Clèves n’y a pas échappé.

Je me devait d’être présent, je ne pouvais pas laisser échapper cette opportunité de simplement pouvoir la regarder.

Elle était si belle que je suis persuadée que si ce n’était pas déjà le cas, je serai tombée amoureux d’elle immédiatement.

Tout chez moi pouvait trahir la nature de mes sentiments, mon attitude, mais surtout mon regard. N’importe qui aurait réussi à le déchiffrer. C’est alors que je vis un petit portrait de la princesse, posé sur un meuble.

A ce moment je désirais le posséder afin de pouvoir admirer cette beauté tous les jours.

Et je me suis dis, parmi tous les hommes de cette pièce, si je dérobai ce portrait je ne serai pas plus suspect qu’un autre.

C’est donc dans la plus grande discrétion que j’ai pris habilement ce portrait que je désirais tant avoir en ma possession.

Mais lorsque je me suis retourné, j’ai vu un regard se poser sur moi, celui de Mme de Clèves.

J’ai remarqué son embarras ce qui m’a bien confirmé ce que je pensais, la princesse m’avait vu.

Alors je me suis rapproché d’elle et lui ai prier de ne pas parler de la scène à laquelle elle venait d’assister.

Dès que j’eu finis de parler, je me suis enfui comme un vrais voleur, tout en jubilant de ce que j’avais réussis à obtenir.

Ma joie fut plus grande quand j’ai vu la réaction de M. de Clèves quand il appris que le portrait de sa femme avait disparu.. »