Databac

Journal de lecture: Ousman Samben les bouts de bois de Dieu

Publié le 08/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Journal de lecture: Ousman Samben les bouts de bois de Dieu. Ce document contient 1816 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange BATHILDE Diane 2 nde 13
Journal de lecture
Les bouts de bois de Dieu, Ousmane Sambène
Paragraphe 1 : De la page 13 à la page 65
Durant ce passage j'ai été étonnée de constater que les Noirs, même après l'abolition de l'esclavage et la Seconde Guerre Mondiale, étaient encore traités comme des quasi-esclaves même si je savais que leur vie n'était pas facile tous les jours.
Je comprends tout à fait le mouvement de grève qu'ils ont organisé vu leurs conditions de travail, que l'on peut deviner comme étant très mauvaises grâce à des personnages malades comme Bakary qui est vieux et en "mauvais état" à cause de son travail. Il y a aussi leur salaire miserable malgrès leur travail, qui est la cause première de leur grève. Il y a aussi les inégalitées entre Blancs et Noirs qui sont frappante, comme le dit Bakary dans les pages 42 et 43 " Regarde, nous ne sommes plus bien nombreux les vieux ! Où sont les Fouseynou, les David de Gorée, les Aliou Samba et les Abdoulaye et Coulibaly : ils n'ont pas euent de retraite eux et ils sont morts. Ce sera bientôt notre tours ; et où sont nos économies ? Quand aux ainés des toubabs, ceux qui nous ont appris le métier, les Henri, les Delacolline, les Edouard, où sont-ils ? Ils sont chez eux avec leur retraite. Pourquoi ne pouvons nous pas l'avoir, cette retraite ? Voilà ce que disent les jeunes. ".
Je trouve aussi interessant le fait que l'on voie la grève de plusieurs points de vus : celui des hommes ouvriers ( Samba N'Dolougou... ) mais aussi des femme ( Maïmouna... ) , des enfants ( Ad'jibid'ji... ) ,des jeunes ( Magatte... ) , des ancien(ne)s ( Niakoro... ), des Blancs ( Isnard... ), des Noirs ayant un salaire et des responsabilitées plus inportant que les autres ( Bachirou ) .Cela permet d'avoir plusieurs avis sur la question de la grève car aucun n'est d'accord avec l'autre et aucun resent quelque chose de différent. Il n'y a pas que le point de vue des ouvriers comme on pourait s'y attendre mais celui de chacuns des personnages qu'ils travaillent dans la compagnie ou non. Il y a aussi des références au passé ce qui permet d'expliquer le point de vu de certains personnages comme Niakoro qui a perdu son mari et un fils durant les grèves qui s'étaient produites dans le passé et que beaucoups de personnages n'ont pas connus.
Paragraphe 2 : De la page 66 à la page 128
Dans cette deuxième partie, le sentiment d'espoir qu'il y avait dans la première partie a disparu pour laisser place à la faim, la soif, et la fatigue des grèvistes et de leur famille qui souffrent de plus en plus. Les differents points de vus sont toujours aussi interessants. L'évolution des personnages et aussi interessante car certains chage de position face à la greve qui a envahi leur quotidien : le petit bébé s'appelle Grève. On sent a tention palpable dans toute cette partie, le "ras-le-bol" des femmes et l'incompréhention des enfants ainsi que la pascience des hommes qui ne font qu'attendre et n'agissent pas beaucoups dans cette partie qui est plus consacrée à la vie dans la famille des Noirs et aussi linfluace que les Blancs ont sur eux comme par exemple N'Deye Touti qui rêve d'une vie telle qu'elle l'a lu avec un mari n'étant pas poligamme ou encore El Hadji Mabigué, le frère de Ramatoulaye, qui est très influancé par les occidentaux.
Paragraphe 3 : De la page 129 à la page 199
Dans ce passage, l'athmosphère est vraiment très triste voir même morbide. On a l'inpression que tous les malheurs leurs sont arrivés ( incendie, mort, dévastation des dernières recources, honte...). Maintenant que le livre est bien commencé et que l'histoire est posé et avencée, je vais vous décrir quelques personnages qui m'ont touché ou marqué. Je vais commencer par la petite Ad'jibid'ji qui est vraiment très attachante.
C'est une fillette d'aproximativement 9 ans qui vit avec sa mère, Assitan, son grand-père, Fa Keïta et sa grand-mère, Niakoro Cissé, morte qurant ce passage alors qu'elle voulais aider son cousin, Fa Keïta. Ad'jibid'ji était là elle aussi et a vu sa grand-mère mourir mais on peut constater qu'elle a une grande force car elle ne se lamante pas sur la mort de Niakoro. Elle est aussi très intelligente et pose des questions sur tout, qui sont souvent pertinantes et dont peux de personnes ont la réponse. Elle se rend souvent au conseil des hommes et s'y interesse beaucoup ce qui me fait penser que si elle était un homme plus agé, elle aurait un très grand rôle dans la grève. Elle est très dévouée, surtout à son beau-père, Ibrahima Bakayoko, et l'admire beaucoup aussi.
Je voulais aussi faire mention de N'Deye Touti qui est une jeune fille d'environ 20 ans et qui est l'une des rare femme à parler courament le français. C'est aussi la seule à aller à l'école ce qui fait d'elle une femme très cultivée. Elle rêve d'une vie comme celle des Blancs avec de beaux jardins, des enfants bien habillés, un mari pour elle seule et qui l'aime. Elle fait en sorte que sa vie resemble le plus à celle des occidentaux : par exemple elle porte un soutiens gorge et voudrait oublier pour toujours le quatier dans lequel elle a vecu durant son enfance. On dit que c'est une femme très belle et elle a deux prétendants. L'un n'étant pas marié et prenant soins de son apparence, ce qui correspondrais plus à son "idéal" et l'autre déjà marié et étant toujours absent (on ne l'ai encore jamais "rencontré" dans le livre). Bizarement, elle préfère le deuxième c'est pourquoi je pense qu'elle a encore un long chemin à faire avent de s'arrêter sur une idée fixe et je pense qu'elle est confuse avec elle même.
Paragraphe 4 : de la page 201 à la page 240
Dans cette quatrième partie, le malheur commence à reculer mêm si il est toujours très présent, et une nouvelle organisation est mise en place pour améliorer la vie de tous. En effet, les hommes (polygammes) descident de donner la ration de nourriture aux femmes pour éviter les querelles ce qui est plutôt une bonne idée. Les trois paragraphes qui composent cet extrait son surtout sur des personnages de l'histoire et un nouveau personnage fait son apparition : Penda qui n'est pas très appréciée des autres villageois mais qui a de bonnes initiatives et qui se bat pour que les femmes aient une place dans la grève. On sent aussi que les Blanc utilisent leurs dernières ressources car ils proposent de l'argent aux Noirs et les flatent pour que ceux-ci reprennent le travail. Je pense qu'ils en ont mare et qu'ils vont bientôt cèder.
Paragraphe 5 : de la page 241 à la page 283
Dans cet extrait, les jeunes se revoltent et les Blancs commence réelement à s'inquièter. Ils sentent que les choses ne peuvent pas continuer ainsi et une réunion est organisée après la mort de deux enfants.Finalement, les ouvriers et les employeurs n'arrivent à aucuns accords. Un nouveau personnage s'intègrent dans le récit et il y a enfin l'apparition de Ibrahima Bakayoko. On découvre aussi le vrai visage de Leblanc, le collaborateur de Dejean, le directeur. Il est en réalité sympatique et a même envoyer vingt mille francs aux ouvriers en grève ce qui est très généreux surtout pour un Blanc envers des Noirs, ce qui est très rare pour l'époque. Il y a aussi le nouvel arrivent qui est jeune et voudrait découvrir l'Afrique et ses habitant qu'il ne considère pas comme des êtres sous-dévelloppés, uniquement sur Terre pour lui obéhir, mais comme des humain avec une culture,une vie, une religion... différente de la sienne et qui serait interessant de découvrir. On voit que cerains Blancs ne sont pas si inhumain et cela crée un réel contrast avec les autres comme la femme d'Isnard.
Paragraphe 6 : de la page 284 à la page 339
Maintenant, je vais parler du réalisme de l'oeuvre. En effet, l'auteur s'inspire d'un fait réel, la grève des cheminots de Dakar-Niger, là où travaillent les ouvriers, de 1947 à 1948. Il y a aussi des leux réels comme Dakar, Thiès et Bamako et d'autres éléments du réel comme la C.G.T. L'auteur utilise le langage familier voir même de l'argot pour les discours de ses personnages. Il y a aussi une abondance de détails sur leur vie, leurs soucis, leurs habitudes, leurs idées, leurs milieu de vie...Il y a aussi des descriptions avec beaucoups de détails ( pages 296 et 297). De plus, l'auteur met en scène des personnage banals (ouvriers, patrons, femmes au foyer ...) ce qui est une caractéristique du réalisme et certains de ces personages deviennent même héroïques ce qui est le cas pour Panda qui meurt en marthyr lors de la marche des femmes. Il y a aussi un refus de sublimer la réalité " Elle s'était blaissée au gros orteil et, comme le sang coulait, elle avança les lèvres pour sucer la plaie.". L'auteur parle aussi des différentes classes sociales ce qui est très fréquant dans le réalisme. On peut donc dire que ce livre est réaliste.
Dans cet extrait, la situation s'apèse et que la guerre est bientôt gagnée.
Paragraphe 7 : de la page 340 à la fin
Cher auteur,
j'ai trouver vôtre livre très instructif tant au niveau social qu'au niveau historique et culturel. Il m'a apporter beaucoups et m'a ouvert les yeux sur le travail dans les anciennes colonies au XXème siècle que je ne croyais pas si différent que celui d'aujourd'hui car cet histoire ne se passe pas en des temps reculés. Je l'ai trouver très interesant même si celui-ci est un peu long à lire. J'ai beaucoup aprécié que les femmes aient une place inportante car je pense que beaucoup l'aurait négligé ou l'aurait fait moins ressentir. Le fait d'avir mis une grande diversité de personnages est aussi apréciable car tous ont un caractère et une personnalité différente. Il n'y a pas que le "méchant" Blanc et le "pauvre" Noir, il y a de tous tantôt des Noirs contre la grève (El Hadji Mabigué) tantôt des Blancs pour la grève ( Leblanc).
Je vous remerci d'avoir écrit ce livre et espère en lire beaucoup d'autres. Cordialement.
Diane Bathilde

Liens utiles