JOSEPHINE, Marie Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie (23 juin 1763-29 mai 1814)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : JOSEPHINE, Marie Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie (23 juin 1763-29 mai 1814)Impératrice des Français C'est à seize ans que la jolie créole de souche aristocratique qu'est Joséphine épouse en 1779 le vicomte Alexandre de Beauharnais. Ce document contient 139 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

Impératrice des Français. Fille d'un lieutenant d'infanterie de marine, elle vint en France en 1779 et fut mariée à seize ans au vicomte Alexandre de Beauharnais, dont elle eut deux enfants, Eugène et Hortense. Son mari fut envoyé à l'échafaud en 1794 et elle-même fut emprisonnée mais libérée par le 9-Thermidor. Liée à Tallien et à Barras, tenant salon et menant une vie assez libre, elle rencontra en oct. 1795 le général Bonaparte, de six ans son cadet, qui l'épousa civilement le 9 mars 1796. Bonaparte lui voua un amour passionné et jaloux, la fit venir auprès de lui pendant la campagne d'Italie et, durant l'expédition d'Égypte, souffrit beaucoup de l'infidélité de sa femme, restée à Paris. Menacée dès cette époque d'un divorce, Joséphine sut rapidement regagner l'affection de son mari et exerça une grande influence mondaine et même politique à l'époque du Consulat. Elle partagea la prodigieuse ascension de Bonaparte et fut couronnée impératrice après la célébration hâtive de leur mariage religieux (1804). Mais, dès 1807, Napoléon, à qui elle n'avait pu donner d'héritier, songea à la répudier. Joséphine, cruellement éprouvée, finit par consentir au divorce, qui fut prononcé le 16 déc. 1809. Largement dotée et conservant son titre d'impératrice, elle vécut dès lors soit au château de Navarre (Eure), soit à Malmaison (auj. Rueil-Malmaison), près de Paris, et ne cessa de correspondre avec l'Empereur (Lettres authentiques, 1895). En 1814, elle suscita l'attachement du tsar Alexandre mais mourut deux mois et demi après la première abdication de Napoléon.