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Jordanie.

Publié le 08/12/2021

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Jordanie. en arabe al-Mamlaka al Hachimiyya al-Urduniyya.
État du Proche-Orient situé entre la Syrie au nord, l'Irak au nordest, l'Arabie Saoudite au sud et à l'est, et Israël à l'ouest. L'ancien
émirat de Transjordanie, créé en 1922 sous la houlette
britannique, est devenu le royaume h?chémite de Jordanie en
1949 avec pour capitale 'Amm?n. Ce jeune État, dirigé depuis
1952 par le roi Hussein, subit tous les contrecoups des conflits
israélo-arabes au Moyen-Orient. Le Parlement, qui avait été
transformé en conseil consultatif en 1978, a été rétabli dans ses
fonctions en 1984.

Géographie.
L'essentiel de la Jordanie est désertique, 86 % du territoire recevant moins de 200 mm de
pluies. On y distingue quatre régions naturelles. De l'est au sud, le désert s'étend jusqu'au
golfe d'Akaba. Les plateaux transjordaniens situés plus à l'ouest, atteignant entre 800 et
1 200 m d'altitude, tombent brutalement sur le fossé de Ghor, plaine de 10 à 15 km de
large, enfoncée entre de hauts plateaux et occupée par le Jourdain, la mer Morte (395 m
au-dessous du niveau de la mer) et le Wadi 'Araba, qui se jette dans le golfe d'Akaba.
Enfin, à l'ouest, se trouvent les collines calcaires de Cisjordanie (Judée et Samarie), bien
arrosées (de 400 à 600 mm de pluies), qui ont été englobées dans le royaume en 1948 et
qui sont occupées par Israël depuis 1967. En 1948, la Jordanie ne comptait que
400 000 habitants, arabes et musulmans, principalement des Bédouins nomades, en partie
sédentarisés. À la suite de l'annexion en 1949, au lendemain de la première guerre israéloarabe, d'une partie de la Palestine (la Cisjordanie et la partie orientale de Jérusalem), et de
l'arrivée de réfugiés palestiniens, la population a triplé. L'occupation israélienne a entraîné le
reflux vers la Jordanie de milliers de Palestiniens et de Cisjordaniens ; cette migration se
poursuit. Si l'on y ajoute les effets d'une forte fécondité, dans une population très jeune,
on aboutit à une population à 60 % palestinienne, à 40 % transjordanienne, et à un
nombre d'habitants qui a été multiplié par plus de dix depuis 1948. Les tensions politiques
font affluer la population vers les villes et accroissent les déséquilibres entre la capitale et le
reste du pays.
Les ressources naturelles jordaniennes, à l'exception de gisements de phosphates, sont
médiocres. L'élevage traditionnel recule. L'agriculture céréalière est possible sur les
plateaux, mais les terres les plus fertiles, avec des cultures méditerranéennes, se trouvent
en Cisjordanie occupée. Une agriculture moderne irriguée s'est développée dans la vallée
du Jourdain grâce à l'action de la Jordan Valley Authority, avec une production de légumes,
d'agrumes et de raisin. Quelques industries sont présentes dans les villes, surtout dans
l'agglomération de 'Amm?n avec la ville industrielle de Zarq? (engrais, transport, raffinerie).

Le secteur tertiaire repose sur les activités financières de la capitale, l'activité du port
d'Akaba, le tourisme à Pétra notamment. L'économie reçoit également l'assistance des
monarchies pétrolières et des Jordaniens émigrés dans les pays du Golfe. L'aide américaine
s'élève à 400 millions de dollars par an, et les réformes de structure visent à réduire la très
forte dette extérieure.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
'Amman, page 233, volume 1
Jordanie - le Wadi Roum, ou « vallée de la Lune «, page 2699, volume 5
Jordanie - Amman, page 2700, volume 5
Pétra, page 3831, volume 7

Histoire.
Région très anciennement peuplée, l'est de la Palestine fut notamment conquis par les
Moabites (descendants de Moab), les Hébreux et les Nabatéens qui fondèrent Pétra. Le
pays passa par la suite sous des dominations diverses : Assyriens, Séleucides, Romains,
Byzantins, Arabes au VIIe siècle et Ottomans à partir du XVIe siècle. La formation de
l'actuelle Jordanie est la conséquence directe de la révolte arabe de 1916 menée contre les
Ottomans par Hussein, le chérif de La Mecque, et ses fils, dans le but de créer un grand
royaume arabe au Proche-Orient. Cette ambition fut doublement déçue : tout d'abord, les
accords secrets Sykes-Picot prévoyaient un partage des possessions arabes de l'Empire
ottoman entre la France et la Grande-Bretagne ; en second lieu, Hussein dut faire face à
son rival Ibn Saoud qui réussit à chasser d'Arabie les troupes de son second fils, Abdullah
ibn Hussein. Toutefois, inquiets des progrès des Saoudiens et du sionisme, les Britanniques
décidèrent de créer un État tampon et offrirent à Abdullah l'émirat de Transjordanie. Celuici, placé sous mandat britannique, bénéficiait d'une autonomie, et ses prérogatives furent
accrues à partir de 1934. Dès 1946, le gouvernement britannique mit fin au régime de
mandat. L'émir Abdullah, devenu roi, affirma ses ambitions sur la rive droite du Jourdain et
entra en guerre contre l'État juif. Il récupéra la Cisjordanie et Jérusalem-Est, qu'il annexa,
et donna au nouvel État ainsi constitué le nom de royaume h?chémite de Jordanie. Mais,
en juillet 1951, Abdullah, qui avait entamé des négociations de paix avec Israël, fut
assassiné. Son fils Tal?l étant atteint de schizophrénie, ce fut son petit-fils Hussein qui lui
succéda. Conscient de la fragilité de son royaume, celui-ci dut mener une politique de
compromis entre le bloc nassérien et l'Arabie Saoudite, entre la cause arabe et ses amitiés
occidentales. En 1956, il soutint l'Égypte, mais, peu après, il tenta, pour contrer la
République arabe unie créée par l'Égypte et la Syrie, de former une fédération avec l'Irak,
où régnait son cousin Fayçal II. En juillet 1958, Fayçal fut renversé et assassiné, et c'est
grâce à une intervention anglaise que Hussein ne subit pas le même sort. Le roi se
rapprocha des États-Unis, mais, lors de la guerre des Six Jours de 1967, il dut s'engager
contre Israël sous la pression de son armée et de l'opinion arabe. La Jordanie perdit ainsi la
Cisjordanie. L'émigration palestinienne favorisa dès lors la formation de groupes armés
indépendants, conduisant à de multiples accrochages, puis à de violents affrontements
entre les combattants palestiniens (fedayins) et l'armée jordanienne (Septembre noir,
1970). Après la destruction de la résistance palestinienne sur le territoire jordanien, les
relations avec l'OLP et les pays arabes se normalisèrent à la fin des années soixante-dix.
Soucieux de ne s'aliéner ni les sympathies de l'Occident ni les sentiments de ses sujets
massivement pro-irakiens, le roi tenta de jouer un rôle de médiateur lors de la crise du
Golfe en 1991. Après avoir dissous les liens entre le royaume et la Cisjordanie occupée
(1988), il fit procéder à des élections législatives qui aboutirent au renforcement des
islamistes. Celles de 1993 lui ont garanti une Chambre favorable au processus de paix,
alors même qu'Israël, en mai 1994, semblait vouloir rendre le territoire de Jéricho à
l'administration palestinienne, puis, en juillet, signait à Washington l'accord mettant fin à

l'état de guerre avec la Jordanie.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Hussein de Jordanie, page 2422, volume 5
Jordanie - un camp de réfugiés palestiniens, page 2699, volume 5
Jordanie - Pétra, page 2699, volume 5
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
'Amman
Abdullah ibn Hussein
Akaba (golfe d')
Asie
Bédouins
Cisjordanie
fedayins
Golfe (guerres du)
Hachémites
Hébron
Hussein
Jérusalem
Jourdain
Morte (mer)
Palestine
Pétra
Proche et Moyen-Orient
réfugiés
Septembre noir
Six Jours (guerre des)
Zarqa
Les médias
Jordanie - carte physique
Jordanie - tableau en bref
Jordanie - tableau en chiffres
Asie - carte politique

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