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Jordanie (2004-2005): Relance du processus de réforme

Publié le 18/09/2020

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« Jordanie (2004-2005): Relance du processus de réforme Le roi Abdallah II a poursuivi ses tentatives d’impulser des réformes politiques, économiques et sociales.

Au diapason des frustrations populaires, le roi s’est impatienté de la lenteur du processus et des dissensions au sein du gouvernement du Premier ministre Faisal al-Fayez.

Un remaniement ministériel a eu lieu en octobre 2004 puis un changement de gouvernement en avril 2005, remanié en juillet 2005 à la suite des critiques de la quasi-majorité des députés quant à sa composition.

Le nouveau Premier ministre, Adnan Badran, a été chargé d’accélérer le processus de réformes, en priorité celles visant l’éradication de la pauvreté, la lutte contre le chômage et l’amélioration des conditions de vie, notamment dans les régions rurales.

Les moyens prônés étaient l’investissement dans l’éducation et la santé, la privatisation de l’économie, les investissements, notamment étrangers, la décentralisation, la justice et l’organisation de la vie politique (législation électorale et sur les partis). En mars 2005, le gouvernement a soumis au Parlement un projet de loi, critiqué car visant à éradiquer l’influence des associations professionnelles (islamistes, nationalistes arabes et gauche radicale laïque) en tant que forces d’opposition, et portant atteinte à la liberté d’expression et d’association. Mue par ses positions « anti-normalisation », l’opposition a critiqué le traité de paix jordano-israélien de 1994, ainsi que l’étroite alliance du pays avec les États-Unis, vilipendés pour leurs politiques dans la région, notamment en Irak. Lors du « sommet arabe » d’Alger de mars 2005, la Jordanie a proposé de réactiver l’Initiative de paix arabe élaborée lors du « sommet » de Beyrouth de mars 2002.

Accusée de pousser à la normalisation avec Israël sans conditions préalables (retrait des Territoires occupés) et de proposer une formulation plus modérée du droit au retour des réfugiés palestiniens, la Jordanie s’est défendue d’avoir voulu réviser l’Initiative et a réaffirmé son soutien à la feuille de route du quartet États-Unis/Russie/ONU/Union européenne prévoyant pour 2005 la création d’un État palestinien indépendant.

Dans le nouveau climat formé par l’accession à la présidence de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas (janvier 2005), la Jordanie a décidé de réaffecter un ambassadeur à Tel-Aviv, son prédécesseur ayant été rappelé lors de la seconde intifada en septembre 2000. Après le boycottage par la communauté sunnite des élections irakiennes de janvier 2005, la Jordanie espérait que cette dernière pourrait réintégrer sa place dans la vie politique du pays.

Le roi a mis en garde contre une domination chiite soutenue par l’Iran et le danger de l’émergence d’un « Croissant chiite » s’étendant de l’Iran au Liban. Par ailleurs, en novembre 2004, Abdallah II a déchu son demi-frère Hamzah de sa position de prince héritier, réorientant la ligne de succession vers son fils Hussein.. »

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