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Jordanie (2003-2004): Faire entendre sa voix

Publié le 18/09/2020

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« Jordanie (2003-2004): Faire entendre sa voix Le climat politique en Jordanie a été marqué par le mécontentement populaire face au conflit israélo-palestinien.

Les assassinats par Israël à Gaza des dirigeants du Hamas, Cheikh Ahmed Yassine et Abdelaziz Rantissi, au printemps 2004, ont entraîné des manifestations à Amman et ont été vivement critiqués par le gouvernement jordanien.

Celui-ci s’est inquiété, en avril 2004, de l’approbation par le président américain George W.

Bush du plan du Premier ministre israélien Ariel Sharon de retrait unilatéral de la bande de Gaza, plan couplé au projet visant à refuser le droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948 et à ne pas rétrocéder certaines parties du territoire cisjordanien occupé depuis 1967.

La Jordanie s’est également insurgée contre la construction par Israël du mur le séparant de la Cisjordanie, craignant que les conditions de vie aggravées des Cisjordaniens ne les incitent à gagner massivement le royaume jordanien.

Amman a accepté que le plan Sharon soit complémentaire à la «feuille de route» élaborée par le quartet États-Unis/Russie/Union européenne/ONU, mais refusé qu’il s’y substitue.

Début mai 2004, le roi Abdallah II recevait des réassurances écrites de G.

W.

Bush réitérant son soutien à la «feuille de route», qui prévoit pour 2005 la création d’un État palestinien indépendant aux côtés de l’État israélien. Concernant le conflit irakien, la Jordanie a collaboré avec les États-Unis en organisant sur son sol la formation de recrues pour la police et l'armée irakiennes, mais plaidé pour un transfert rapide du pouvoir aux Irakiens.

Les relations entre Amman et les nouvelles autorités irakiennes ont été marquées par divers contentieux, dont la présence à la direction du Congrès national irakien (CNI) d’Ahmed Chalabi, condamné par contumace par la justice jordanienne en 1992 pour la faillite frauduleuse de la Petra Bank.Amman s'est donc réjoui, début mai 2004, de la tombée en disgrâce de celui-ci auprès de Washington. Dans sa quête d'une source d'approvisionnement en pétrole bon marché et alternative à celle constituée par l'Irak, la Jordanie s'est assuré, en mai 2004, la reconduction de son accord de fourniture de pétrole brut gratuit, pendant un an, avec l'Arabie saoudite.

Si le gouvernement a diminué les prix du blé et de la farine et réévalué les salaires des fonctionnaires et du personnel militaire et de sécurité, il a augmenté plusieurs taxes et le prix de nombreux produits.

La Jordanie a été secourue dans la maîtrise de son déficit budgétaire par l’aide financière substantielle des États-Unis. Si les autorités ont dû faire face, en avril 2004, à une importante tentative d'attentat à Amman, attribuée à Al-Qaeda, elles parvenaient à gérer leurs relations avec les forces d'opposition intérieures. Le Parlement issu des élections législatives de juin 2003 a accordé sa confiance au gouvernement du nouveau Premier ministre Faisal al-Fayez.

Les trois gouvernements précédents d’Ali Abu al-Ragheb avaient été critiqués pour avoir introduit en l’absence de Parlement quelque 200 lois temporaires entraînant notamment de sérieuses entraves à la liberté d’expression. La Jordanie a lancé de nombreuses réformes politiques, économiques et sociales. Lors du Forum économique mondial, qu'elle a accueilli en mai 2004 sur les rives. »

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