Databac

Johannes Brahms

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Johannes Brahms Ce document contient 2306 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Johannes Brahms Le 7 mai 1833, Johann-Jakob Brahms, pauvre musicien de Hambourg, eut un fils qu'on nomma Johannes.

De trèsbonne heure, le jeune garçon révéla pour la musique des dons peu ordinaires.

Johannes eut pour professeurs deremarquables musiciens (P.

W.

Cossal et Ed.

Marxoen).

Grâce à des études complètes et approfondies, il leur futredevable, outre son éducation de pianiste, de la maîtrise de toutes les disciplines de la composition, et c'est d'euxqu'il reçut l'instrument nécessaire à son irrésistible besoin de créer.

Il était à peine âgé de quinze ans que sesprofesseurs déclarèrent ses études terminées. Déjà Johannes donnait des concerts, mais la composition l'attirait par-dessus tout ; notons qu'à cette passions'ajoutait celle de la littérature, et surtout de la littérature romantique.

Au cours des années qui suivirent, le jeuneBrahms écrivit des compositions inouïes d'audace, véritables élans d'âme, qui devaient pour un certain temps encorerester ignorées du public.

Sa vie était alors des plus humbles ; il la gagnait difficilement, cherchant à venir en aide àses parents en donnant des leçons et en jouant des nuits entières dans les cabarets du port pour faire danser lesmatelots. Soudain, son avenir s'éclaire ; le jeune violoniste hongrois Remenyi remarqua Johannes et l'emmena, à peine âgé devingt ans, dans des tournées de concert, comme accompagnateur ; à Hanovre, il l'introduisit chez Jos.

Joachim, quiavait à peu près son âge, et qui était déjà célèbre.

Brahms lui joua quelques-unes de ses compositions et Joachimse montra enthousiasmé par son génie précoce.

Cette rencontre fit naître entre eux une amitié qui devait durertoute la vie.

Quittant Hanovre, Johannes se dirigea vers la Rhénanie, où il eut la révélation des Oeuvres deSchumann ; elles le ravirent au point de lui faire vaincre sa timidité et de le décider, en septembre 1853, àrencontrer Robert et Clara Schumann à Düsseldorf. Cet événement fut décisif pour la carrière de Brahms ; non seulement Schumann salua en lui un nouveau génie, maisencore il se préoccupa aussitôt de l'aider.

Et il écrivit dans "la Nouvelle Revue Musicale", la revue la plus importanted'Allemagne, un article enflammé sur le jeune compositeur, article devenu célèbre par la suite.

Par une sorte devision prophétique il lui prédisait une exceptionnelle destinée. Par ailleurs, il engagea l'éditeur Breitkopf à publier ses premières Oeuvres, des sonates pour piano et des lieder.

Dèscet instant Robert et Clara se prirent d'une profonde affection pour leur jeune protégé. Cet appel de Schumann, en révélant le nom de Brahms au monde musical, suscita autour du compositeur desadeptes et des adversaires ; il devint ainsi, bien contre son gré, l'objet d'âpres controverses entre ceux qui lesoutenaient et les partisans de Liszt et de Wagner.

Pour les musiciens d'aujourd'hui, ces querelles, avec le recul dutemps, paraissent incompréhensibles.

Les personnalités de ces trois musiciens sont si différentes, si accusées quenous nous étonnons que l'on ait pu les opposer les unes aux autres ; et pourtant, Brahms, toute sa vie, devaitsouffrir de ces luttes. Il faut dire aussi que certaines particularités de son caractère étaient de nature à le desservir.

Ainsi, tout ensouhaitant trouver une situation stable, il refuse de se lier.

A Detmold et à Vienne, par exemple où il a accepté despostes de chef de chOeur, bien vite il les abandonne parce que ces emplois lui prennent trop de temps et de forcesau détriment de la composition.

Il préfère gagner sa vie dans des tournées de concerts, mais cela ne l'empêche pasde garder un sentiment d'amertume envers sa ville natale qui ne lui a pas offert la situation qu'il attendait. N'a-t-il pas aussi le désir de fonder un foyer ? Plus d'une fois l'inclination qu'il éprouve pour quelques charmantesinterprètes de ses lieder le remplit de félicité ou d'émoi ; mais toujours il redoute de s'engager, en sorte que sur cepoint comme sur d'autres il aboutit au renoncement. Une seule chose pourtant lui reste : le cercle toujours grandissant d'amis éminents, proches ou lointains, qui lecomprennent, le soutiennent, et par des témoignages permanents compensent ce qui lui manque du côté familial, etleurs sentiments d'amitié s'augmentent encore de ce qu'ils ont compris que Brahms s'est soumis à ce sacrifice totalpour s'adonner exclusivement à son art. Parmi toutes ces amitiés, celle qui lie le compositeur à Clara Schumann est probablement la plus profonde.

Après lamort tragique de Schumann, Brahms s'était hâtivement rendu auprès d'elle et de ses enfants, pour leur apporteraide et consolation ; par la suite, les concerts qu'ils donnèrent ensemble, et une correspondance suivie, créèrententre eux, dans la pensée du disparu, une émouvante communion d'âme. Les amitiés de Brahms furent sûres et durables.

Outre celle qui le lia toute sa vie à Joachim, citons parmi les plusfidèles : Hermann Lévi et Hans von Bülow, les célèbres chefs d'orchestre, le chirurgien Billroth, le critique Hanelick, lepeintre Ansels Feuerbach, etc. L'Oeuvre de Brahms a pris naissance en un climat classico-romantique.

Dans tous les genres de la composition quele maître a illustrés, à l'exception de l'opéra, il s'est montré créateur, et il s'est appliqué, avec une inlassableténacité, à discipliner son écriture, à perfectionner les formes.

Résumons brièvement ses ouvrages : ses lieder avecpiano se comptent par centaines.

Très nombreuses aussi sont ses Oeuvres pour piano et ses Oeuvres de musiquede chambre pour diverses formations ; il écrivit aussi de la musique religieuse (chOeurs a cappella) ainsi que des. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles