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Johannes Brahms

Publié le 16/05/2020

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« Johannes Brahms Né à Hambourg dans un milieu modeste, Brahms se forgea seul une remarquable culture musicale, imprégnée del'héritage des grands classiques, et s'affirma vite comme un pianiste doué d'une étonnante inventivité.

Durant sajeunesse, il fit la rencontre précieuse de Schumann dont il fut l'un des plus fidèles amis et qu'il accompagna dans lesderniers instants de sa vie, aux côtés de Clara Schumann.

Après de nombreuses tournées de pianiste en Allemagne,il partit se fixer en 1862 à Vienne, où commença réellement sa carrière de compositeur, acquérant la célébrité parses lieder, sa musique de chambre et ses concertos empreints d'une grande sensibilité.

Grand émotif, sans pourautant partager les exaltations emportées du courant wagnérien, Brahms s'imprégna de la musique hongroise ettzigane, enrichissant sa palette musicale d'harmonies et de rythmes particulièrement intenses.

Cette influence del'Europe centrale, associée à une admiration certaine pour Beethoven et Schumann, donna à son oeuvre untempérament racé, nourri de générosité et d'onirisme dont on ressent la veine dans les écrits pour piano, la musiquede chambre ou les symphonies.

Jusqu'à sa mort, à Vienne, à l'âge de soixante-quatre ans, il composa une oeuvreabondante, constamment soutenue par des rythmes inventifs, baignée d'une sensibilité mélancolique et singulière.

Le 7 mai 1833, Johann-Jakob Brahms, pauvre musicien de Hambourg, eut un fils qu'on nomma Johannes.

De trèsbonne heure, le jeune garçon révéla pour la musique des dons peu ordinaires.

Johannes eut pour professeurs deremarquables musiciens (P.

W.

Cossal et Ed.

Marxoen).

Grâce à des études complètes et approfondies, il leur futredevable, outre son éducation de pianiste, de la maîtrise de toutes les disciplines de la composition, et c'est d'euxqu'il reçut l'instrument nécessaire à son irrésistible besoin de créer.

Il était à peine âgé de quinze ans que sesprofesseurs déclarèrent ses études terminées. Déjà Johannes donnait des concerts, mais la composition l'attirait par-dessus tout ; notons qu'à cette passions'ajoutait celle de la littérature, et surtout de la littérature romantique.

Au cours des années qui suivirent, le jeuneBrahms écrivit des compositions inouïes d'audace, véritables élans d'âme, qui devaient pour un certain temps encorerester ignorées du public.

Sa vie était alors des plus humbles ; il la gagnait difficilement, cherchant à venir en aide àses parents en donnant des leçons et en jouant des nuits entières dans les cabarets du port pour faire danser lesmatelots. Soudain, son avenir s'éclaire ; le jeune violoniste hongrois Remenyi remarqua Johannes et l'emmena, à peine âgé devingt ans, dans des tournées de concert, comme accompagnateur ; à Hanovre, il l'introduisit chez Jos.

Joachim, quiavait à peu près son âge, et qui était déjà célèbre.

Brahms lui joua quelques-unes de ses compositions et Joachimse montra enthousiasmé par son génie précoce.

Cette rencontre fit naître entre eux une amitié qui devait durertoute la vie.

Quittant Hanovre, Johannes se dirigea vers la Rhénanie, où il eut la révélation des Oeuvres deSchumann ; elles le ravirent au point de lui faire vaincre sa timidité et de le décider, en septembre 1853, àrencontrer Robert et Clara Schumann à Düsseldorf. Cet événement fut décisif pour la carrière de Brahms ; non seulement Schumann salua en lui un nouveau génie, maisencore il se préoccupa aussitôt de l'aider.

Et il écrivit dans "la Nouvelle Revue Musicale", la revue la plus importanted'Allemagne, un article enflammé sur le jeune compositeur, article devenu célèbre par la suite.

Par une sorte devision prophétique il lui prédisait une exceptionnelle destinée. Par ailleurs, il engagea l'éditeur Breitkopf à publier ses premières Oeuvres, des sonates pour piano et des lieder.

Dèscet instant Robert et Clara se prirent d'une profonde affection pour leur jeune protégé. Cet appel de Schumann, en révélant le nom de Brahms au monde musical, suscita autour du compositeur desadeptes et des adversaires ; il devint ainsi, bien contre son gré, l'objet d'âpres controverses entre ceux qui lesoutenaient et les partisans de Liszt et de Wagner.

Pour les musiciens d'aujourd'hui, ces querelles, avec le recul dutemps, paraissent incompréhensibles.

Les personnalités de ces trois musiciens sont si différentes, si accusées quenous nous étonnons que l'on ait pu les opposer les unes aux autres ; et pourtant, Brahms, toute sa vie, devaitsouffrir de ces luttes. Il faut dire aussi que certaines particularités de son caractère étaient de nature à le desservir.

Ainsi, tout ensouhaitant trouver une situation stable, il refuse de se lier.

A Detmold et à Vienne, par exemple où il a accepté despostes de chef de chOeur, bien vite il les abandonne parce que ces emplois lui prennent trop de temps et de forcesau détriment de la composition.

Il préfère gagner sa vie dans des tournées de concerts, mais cela ne l'empêche pasde garder un sentiment d'amertume envers sa ville natale qui ne lui a pas offert la situation qu'il attendait. N'a-t-il pas aussi le désir de fonder un foyer ? Plus d'une fois l'inclination qu'il éprouve pour quelques charmantesinterprètes de ses lieder le remplit de félicité ou d'émoi ; mais toujours il redoute de s'engager, en sorte que sur cepoint comme sur d'autres il aboutit au renoncement.. »

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