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Jocelyn -- Neuvième ÉpoqueLes Laboureurs (extrait)Déjà, tout près de moi,

Publié le 22/05/2020

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« Jocelyn — Neuvième Époque Alphonse de Lamartine Les Laboureurs (extrait) Déjà, tout près de moi, j'entendais par moment Monter des pas, des voix et des mugissements : C'était le paysan de la haute chaumine Qui venait labourer son morceau de colline, Avec son soc plaintif traîné par ses b œufs blancs, Et son mulet portant sa femme et ses enfants ; Et je pus, en lisant ma bible ou la nature, Voir tout le jour la scène et l'écrire à mesure ; Sous mon crayon distrait le feuillet devint noir. Oh ! nature, on t'adore encor dans ton miroir. Laissant souffler ses b œufs, le jeune homme s'appuie Debout, au tronc d'un chêne, et de sa main essuie La sueur du sentier sur son font mâle et doux, La femme et les enfants tout petits, à genoux, Devant les b œufs privés baissant leur corne à terre, Leur cassent des rejets de frêne et de fougère Et jettent devant eux en verdoyants monceaux Les feuilles que leurs mains émondent des rameaux ; Ils ruminent en paix, pendant que l'ombre obscure, Sous le soleil montant, se replie à mesure, Et, laissant de la glèbe attiédir la froideur, Vient mourir et border les pieds du laboureur. Il rattache le joug, sous la forte courroie, Aux cornes qu'en pesant sa main robuste ploie ; Les enfants vont cueillir des rameaux découpés, Des gouttes de rosée encore tout trempés, Au joug avec la feuille en verts festons les nouent, Que sur leurs fronts voilés les fiers taureaux secouent, Pour que leur flanc qui bat et leur poitrail poudreux Portent sous le soleil un peu d'ombre avec eux ; Au joug de bois poli le timon s'équilibre, Sous l'essieu gémissant le soc se dresse et vibre, L'homme saisit le manche, et sous le coin tranchant Pour ouvrir le sillon le guide au bout du champ. Ô travail, sainte loi du monde, Ton mystère va s'accomplir ; Pour rendre la glèbe féconde,. »

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