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Jeunes-Turcs

Publié le 18/05/2020

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« SV_21_TX \HDLN0000100031 \BOLD0003200228 \LINK0026400276PE_0003T \LINK0292802940PE_0003T La révolution des Jeunes-Turcs Des officiers du Comité "union et progrès" s'élèvent contre le sultan Abdülhamid II.

Ils obtiennent des élections libres du parlement, mais ne peuvent empêcher le démantèlement de l'Empire ottoman. Dans l'Empire ottoman, le sultan Abdülhamid II exerce le pouvoir depuis 1876 avec brutalité et violence.

Il est qualifié par la presse occidentale de despote sanguinaire.

Son attitude mobilise les minorités de son Empire contre lui et soulève les opinions publiques de l'Europe occidentale.

De 1832 à 1908, les souverains ottomans ont dû successivement reconnaître l'indépendance de la Grèce, de la Roumanie, de la Serbie et de la Bulgarie, mais ils refusent d'abandonner la Macédoine et l'Albanie. Après les massacres de Monastir, Abdülhamid doit accepter la mise en place d'une police européenne.

Les officiers de la IIIe armée turque rendent le sultan responsable des troubles et de la menace d'une scission.

Beaucoup parmi eux deviennent membres du Comité "Union et progrès", qui exige la stabilité de l'empire, un gouvernement démocratique et des réformes constitutionnelles.

Une organisation jeune-turque ayant les mêmes objectifs avait été fondée vers 1860, puis dissoute.

Le nouveau comité créé en 1894-1895 rassemble beaucoup de mécontents qui veulent s'opposer à la mainmise occidentale sur l'industrie et le commerce de l'Empire ottoman.

Les responsables de ce groupe sont des dissidents qui vivent en exil à Paris et à Salonique. Durant l'été 1900, des officiers turcs de Macédoine entrent en opposition ouverte contre le gouvernement central.

Pour imposer son pouvoir, Abdülhamid envoie des troupes dans les Balkans.

Mais elles se rallient aux rebelles commandés par Enver Pacha. Plusieurs villes se soulèvent alors contre le régime, et parmi elles Monastir et Usbuk.

Le 23 juillet 1908, la IIIe armée menace de marcher sur Istanbul, si le sultan refuse de remettre en vigueur la constitution de 1876 qu'il avait suspendue à peine deux ans après. Abdülhamid doit s'incliner le lendemain pour faire droit à ces exigences.

En décembre, ont lieu des élections et le parlement est réinstallé; le sultan doit accepter l'amputation de ses droits.

Mais la révolution des Jeunes-Turcs ne peut empêcher le morcellement de l'empire ottoman.

La Bulgarie profite de la situation pour déclarer sa complète indépendance, le territoire ottoman de Bosnie-Herzégovine est annexé en octobre par l'Autriche-Hongrie. Au printemps 1909, la résistance aux Jeunes-Turcs grandit sous l'impulsion d'un mouvement populiste influencé par le clergé musulman qui leur reproche de subir trop fortement l'influence de l'Occident et de pratiquer une sécularisation du pays.

Dans cette situation, le sultan Abdülhamid voit la chance de liquider le chef du comité.

Sa tentative échoue: l'armée macédonienne d'Enver Pacha entre à Istanbul le 24 avril.

Trois jours plus tard le sultan est déposé et Mehmet V, le frère d'Abdülhamid II déclaré son successeur. Page 1. »

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