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Jérôme Bosch

Publié le 16/05/2020

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« Issu d'une famille de peintres, Jérôme Bosch est éduqué dans l'atelier familial et exerce toute son activitédans sa ville natale, située à l'écart des principaux centres artistiques des Pays-Bas.

Malgré de maigresinformations sur sa biographie, nous savons qu'il maintient des rapports étroits avec les milieux culturelset artistiques de son temps.

On pense pouvoir attribuer à sa production de jeunesse des œuvres commeLes Sept Péchés capitaux (Madrid, Prado), Les Noces de Cana (Rotterdam) et La Crucifixion (Bruxelles),dont les caractéristiques restent la vivacité de la palette et le mouvement presque sculptural desvêtements dans un cadre de compositions de type traditionnel.

Dans ces œuvres, l'artiste s'inspire desources iconographiques diverses, savantes et populaires ; cependant, dès cette époque apparaît songoût pour les éléments mystérieux et inquiétants ; ces caractéristiques sont présentes également dansles œuvres de maturité comme La Nef des fous (Paris, Louvre) ou le triptyque du Jardin des délicesterrestres.

Bosch y atteint le sommet de ses capacités expressives, en utilisant différentes sourcesfiguratives et littéraires ; il introduit dans ses œuvres des éléments symboliques ambigus qui lui servent àdénoncer la folie du monde qui court vers sa ruine et sa perdition.

Le monde onirique du peintre est peupléde visions, d'images diaboliques et de métamorphoses monstrueuses.

Dans ses œuvres tardives, Boschsemble méditer sur des thèmes religieux plus courants, notamment dans l'Epiphanie, panneau central dutriptyque de Madrid, même s'il les interprète toujours par le truchement d'une imagination féconde etpersonnelle.

Les tableaux de l'artiste flamand sont appréciés des collectionneurs contemporains et ils ontdonné lieu au XXe siècle à des interprétations de type psychanalytique.

Jérôme Bosch Peintre, né à Bois-le-Duc vers 1450, décédé dans la même ville en 1516.

Élevé dans l'atelier familial, l'artiste restedans sa ville natale, loin des grands centres artistiques des Pays-Bas.

Les renseignements biographiques à son sujetsont peu nombreux.

On suppose qu'il a peint, dans la première phase de son activité, Les sept Péchés capitaux etL'Excision de la pierre de folie (Madrid, Prado).

Dans ces oeuvres, la composition demeure traditionnelle mais on peutdéjà noter des éléments mystérieux et inquiétants qui, plus tard, caractériseront le genre particulier et satyrique deses tableaux.

Ses grandes compositions, comme La Nef des fous (Louvre) et le Tryptique des délices (Madrid,Prado) datent de sa maturité.

Il y dénonce la folie des hommes courant à leur perte, aveuglés par leur soif des biensterrestres.

Bosch témoigne dans ces oeuvres d'une très grande culture, puisant à la fois dans les référencesartistiques, littéraires, astrologiques et alchimiques.

Son imagination exubérante, son humour acerbe et sa hantisedu Jugement dernier font de lui un artiste unique en son temps. L'art de Jérôme Bosch, tel que nous le pouvons connaître à travers la quarantaine d'oeuvres peintes et les quelquesfeuillets dessinés qui nous sont parvenus, est rempli de mystère et d'énigmes.

De l'homme, rien ne nous est connuavec précision, que la date de sa mort (1516), à Boisle-Duc, en Brabant septentrional, où il semble avoir passétoute sa vie.

Ce qui nous reste de son oeuvre est tout ce que nous savons de lui.

OEuvre visionnaire, étrange etsouvent énigmatique, dont les historiens sont très loin d'avoir percé tous les secrets. Son art s'oppose à celui de ses grands prédécesseurs flamands plus qu'il ne le continue.

Il subsiste peu de choseschez Bosch de la vision paisible et solennelle des Van Eyck et des maîtres de la génération qui les suit : l'inquiétudea pénétré en ses ouvrages et elle s'y développe, le plus souvent, en une prolifération de formes et de créatures d'unfantastique intense.

Des humains à l'étrange comportement, des combinaisons bizarres d'éléments humains,animaux, végétaux, minéraux, en des êtres dont le caractère insolite est la marque de l'univers boschien, jaillissentet se mêlent en des compositions d'apparence chaotique. Mais rien n'est plus trompeur que cet apparent chaos.

Ces images grouillantes sont, en fait, subtilement équilibresou, importante nouveauté, savamment infléchies vers un déséquilibre rigoureusement contenu.

Mais surtout, toutecette iconographie aux dehors fantaisistes et irrationnels est suprêmement cohérente : chaque détail correspond àune idée symboliquement exprimée, sans pour cela tendre vers l'idéogramme.

La forme couvre une pensée précise,mais elle se tient avec force au domaine plastique ; elle reste pleine et vivante.

On peut parler ici d'une " forêt desymboles ". Bosch a peint plusieurs fois la Tentation de saint Antoine et là est peut-être la clef de son oeuvre.

Ces démons, cesmonstres qui entourent le saint, ce sont les pensées qui le tourmentent, qui tentent de le détourner du chemin deson salut.

La peinture de Bosch est profondément théologique ; mais il ne cherche pas à figurer les mystères de lafoi : il peint, comme l'a écrit un de ses premiers commentateurs, les hommes " tels qu'ils sont à l'intérieur ".

Imagesaisissante qui exprime bien le sens de la symbolique boschienne. Ses ouvrages illustrent les thèmes de la folie humaine (la Cure de la folie, Madrid ; la Nef des fous, Paris), sourdeaux appels de la voix divine (Ecce Homo, FrancLort), et prêtant l'oreille aux discours du Démon (l'escamoteur, Saint-Germain-en-Laye ; les Noces de Cana, Rotterdam ; triptyque des Délices, Madrid), de la marche de l'homme duParadis terrestre à l'Enfer (le Char de foin, Madrid ; le Jugement dernier, Vienne), et aussi de ses luttes, parfois deses triomphes sur le Tentateur (la Tentation de saint Antoine, Lisbonne, Madrid ; tableaux d'ascètes, Venise, Gand,etc.

; le Portement de croix, Gand). C'est dans cet esprit tout médiéval que Bosch exprime symboliquement ces thèmes abstraits.

Son esprit, tout. »

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