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Jean Racine, Bérénice, acte I, scène 5 (lecture analytique)

Publié le 18/01/2021

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Les connaissances à mobiliser pour répondre à la question Des connaissances sur le texte théâtral et sur le monologue. Il est important d'analyser la principale figure de style de cet extrait, l'hypotypose1, qui permet d'évoquer le couronnement de Titus. Il convient alors d'examiner : - Les champs lexicaux dominants : le champ lexical du regard est très important dans ce texte : « As-tu vu la splendeur? » (v. 5), « Tes yeux ne sont-ils pas tous pleins de sa grandeur » (v. 6), « avides regards » (v. 13). On trouve également le champ lexical de la lumière et des couleurs : la « pourpre » et « l'or » (v. 11) suggèrent la luminosité et l'éclat Le lexique de la lumière prend d'autant plus d'importance qu'il suggère la passion, la flamme de Bérénice, ce dont témoigne la gradation rendue par le vers ternaire, « Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée » (v. 7). Le champ lexical de la gloire (« aigles, faisceaux; lauriers; gloire », v. 8-12) est très représenté également. Titus semble comparé à un dieu, dont la puissance est suggérée par de nombreux symboles : les « faisceaux » (v. 8) représentent la puissance publique, la « pourpre » (v. 11) désigne la couleur impériale, « les lauriers »

« Texte 1 Jean Racine, Bérénice, acte 1, scène 5 ➔ SÉQUENCE 2, TEXTE 1 • ÜBJEf D'ÉTUDE : THÉÂTRE, TEXTE Ef REPRÉSENTATION BÉRÉNICE Le temps ri est plus, Phénice, où je pouvais trembler.

Titus m'aime, il peut tout, il ria plus qu'à parler: Il verra le sénat m'apporter ses hommages, Et le peuple de fleurs couronner ses images.

5 De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, 10 Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat; Cette pourpre, cet or, que rehaussait sa gloire, Et ces lauriers qu'on voyait venir de toutes parts, Confondre sur lui seul leurs avides regards; Ce port majestueux, cette douce présence.

15 Ciel! Avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi! 1 Parle : peut-on le voir sans penser comme moi Qg'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître? 20 '-Mais, Phénice, où m'emporte un souvenir charmant? Cependant Rome entière, en ce même moment, Fait des vœux pour Titus, et par des sacrifices, De son règne naissant célèbre les prémices.

Qge tardons-nous? Allons, pour son empire heureux, 25 Au ciel qui le protège offrir aussi nos vœux.. »

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