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Jean-Paul Sartre: L’Existentialisme est un humanisme (exposé)

Publié le 10/12/2023

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« Jean-Paul Sartre: L’Existentialisme est un humanisme Isabela S. L’objectif de cette conférence est la réponse de Sartre aux nombreuses critiques soulevées par les principes de sa philosophie.

Dans cette direction, il exprime de façon claire, en simplifiant ses principales idées, la philosophie qu'il a appelée « existentialisme », en revanche à complexité de son œuvre antérieure L’être et le Néant.

Dans ce travail, nous voulons donner un aperçu des points principaux soulignés par Jean-Paul Sartre dans la conférence. - Responses a les critiques: En répondant aux critiques adressées à l’existentialisme – principalement, par la doctrine marxiste et la catolique, que le reproche d’inviter au quiétisme, de manquer la solidarité humaine est de nier la réalité humaine — Sartre entend de prouver le postulat que a intitulée son conférence: l'existentialisme est un humanisme.

Donc, dans un premier temps, il déclare « C’est que nous entendons par existentialisme une doctrine qui rend la vie possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et un subjectivité humaine » (p.1).

Sartre défend aussi l'existentialisme des critiques qui le catégorisent comme pessimiste et qui le condamnent en disant qu' il met l'accent sur les aspects négatifs de l'existence humaine. - Les écoles existentialistes: Face à la mode du terme existentialisme, Sartre voit apparaître la nécessité de différencier les deux "espèces" de ce courant: les existentialistes chrétiens, comme Jaspers et Gabriel Marcel, et les existentialistes athées, par lesquels Heidegger et il même.

Ainsi, il convient de noter que la seule chose qui relie les deux pôles de la doctrine est « le fait qu’ils estiment que l’existence précède l’essence » , cela nous conduit à l'un des aspects majeurs des débats de Sartre. - L’existence précède l’essence:Sartre rejette l'idée de Dieu comme un artisan qui donne une existence et un « but » à tout ce qui existe.

Il rejette également l’idée selon laquelle les hommes partagent la même essence, une nature humaine.

Ainsi, l’homme apparaît dans le monde et, seulement plus tard, se définit.

« Si Dieu n’existe pas, il y au moins un être chez qui l'existence précède l’essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept e t que cet être c'est l'homme » (p.2) En d'autres termes, la nature humaine n'est pas quelque chose de fixe ou prédéterminé, cette idée implique que pour les êtres humains, contrairement à d'autres entités comme des objets fabriqués, leur essence ou nature propre n'est pas préétablie avant leur existence. De plus, l’essence de l’homme, telle que la conçoit l’existentialisme, n’est pas définissable car d’abord il n’est rien.

« L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait » Ainsi, l'homme est d'abord existant, présent dans le monde, et c'est à travers ses actions, ses choix et ses décisions qu'il définit lui-même son essence au fil de sa vie.

L'être humain est donc responsable de façonner sa propre essence en fonction de ses actions et de ses engagements.

Le concept de subjectivité joue également un rôle important, à partir duquel nous comprenons la prédominance de la condition humaine de sujet, éloignant l'homme de la conception d'un objet (d'une vision technique du monde). - L' homme est condamné à la liberté: La condition de la liberté est l’absolue de l’existence humaine.

Chez l’homme, l’existence précède l’essence, car il est libre.

Les autres objets et êtres du monde ont leur essence déjà déterminée.

« Si, en effet, l’existence précède l’essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée; autrement, dit, il n’y a pas de détermine, l’homme est libre, l’homme est liberté » (p.5) Cette absence d'une nature prédéfinie signifie que chaque individu est responsable de définir sa propre existence à chaque instant, sans pouvoir s'appuyer sur des directives extérieures.

Ainsi, c'est par la liberté que l'homme choisit ce qu'il va devenir, l'individu à travers ses actions réalise son essence.

Est important remarque que l’existentialisme athée de Sartre considéré la non-existence de Dieu, alors «l’homme, sans aucun appui et sans aucun secours, est condamné à chaque instant à inventer l’homme », chaque personne est seule dans ses décisions et responsabilités, sans pouvoir se réfugier derrière des excuses ou des justifications préétablies pour ses actions.

Si l’homme est totalement libre, il devient responsable de tout ce qu’il décide et fait.

Il n’y a pas d’excuses, la liberté est ce qui permet à l’individu de choisir et de décider de sa vie, lui faisant ainsi peser également la responsabilité. - Le choix et la responsabilité: « si vraiment l’existence précède l’essence, l'homme est responsable de ce qu’il est ».

Sartre souligne que chaque individu est responsable de sa propre existence.

Cette responsabilité découle du fait que chaque personne, en raison de sa liberté, est capable de choisir ses propres actions et décider de qui elle veut devenir.

L’existentialisme fait reposer sur l’homme « la responsabilité totale de son existence ».

Ce fardeau de responsabilité est angoissant, car cela signifie que chaque décision que nous prenons façonne directement notre être.

Un autre sujet lié à l’idée de choix et de responsabilité sont ses réflexes dans la relation de l’individu avec l’autre: « Quand nous disons que l’homme se choisit, nous entendons que chacun d’entre nous se choisit, mais par là nous voulons dire aussi qu'en se choisissant il choisit tous les hommes » (p.3) Cela est expliqué par le fait que nos choix et nos actions établissent des normes, des valeurs et des exemples pour les autres.

Ainsi, cette citation exprime l'idée que nos choix individuels ne sont pas isolés, mais qu'ils ont une influence plus large.

Chaque décision personnelle affecte également, d'une certaine manière, la condition humaine dans son ensemble. - L’angoisse: Ce sentiment né de la réalisation d’être entièrement responsable de ses propres actions, le sentiment de la totale responsabilité qui pèse sur l’homme.

L’angoisse est perçue comme une émotion existentielle fondamentale, représente le vertige de la liberté en train de se révéler à l’être.

Elle émerge lorsque l'individu comprend qu'il n'y a pas de valeurs ou de règles prédéfinies pour guider ses choix, et que c'est à lui de décider de la direction à donner à sa vie.

Cette sensation de conscience ne peut être masquée que par une sorte de mauvaise foi.

Aussi, est important de remarquer que l'angoisse, que décrit l’existentialisme, « s’implique en outre par une responsabilité directe vis-a-vis des autres hommes qu’elle engage.

Elle n’est pas un rideau qui nous séparait de l'action, mais elle fait partie de l’action même » (p.4) Les êtres.... »

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