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Jean Gabin

Publié le 15/05/2020

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« Jean Gabin « T'as de beaux yeux, tu sais.

»« Jean Gabin ne joue pas, il existe » a-t-on écrit à propos de lui.

Voilà donc le secret de l'acteur : il était d'abordune présence.

La légende cinématographique des années 30 va connaître une traversée du désert avant de revenirtriomphalement dans les années 60 : bourru et grandiose.Élevé dans un milieu artistique (ses parents sont des vedettes de café-concert), Jean Gabin ressent très tôt l'enviede jouer la comédie.

Après s'être essayé à plusieurs métiers manuels, il joue un rôle de figurant aux Bouffes-Parisiens.

Dans une opérette, il rencontre Mistinguett et chante avec elle la Java de doudoune.Gabin s'affirme avec le cinéma qui lui donne des rôles de mauvais garçon (Paris Béguin, Cœur de Lilas, 1931).

Lesannées 30 vont propulser ce jeune acteur au rang des plus grands.

Il a la chance de tourner avec des cinéastesprestigieux et participe, sans le savoir, aux classiques du cinéma d'avant-guerre : Pépé le Moko de Julien Duvivier(1937), la Grande Illusion (1937) et la Bête humaine de Jean Renoir (1938).

Cette même année, un miracle a lieuavec Quai des Brumes de Marcel Carné.

Gabin et Morgan nous offrent les répliques les plus appréciées du cinéma : «T'as de beaux yeux, tu sais.

» Par leur naturel, le couple paraît réel et la magie opère.

Tour à tour légionnaire,déserteur, cheminot, Gabin enflamme le public par ses rôles de héros rebelle, généreux et populaire.La guerre met fin à l'aventure.

Après avoir quitté la France pour les États-Unis où il joue des rôles médiocres, Gabinrevient en France en 1946.

Plus personne ne l'attend.

Le cinéma découvre de jeunes talents qui font rêver : GérardPhilipe entre autres.

Gabin s'égare alors dans des mélodrames (Martin Roumagnac, 1946) et revient, en vain, authéâtre (la Soif de Berstein, 1949).Il faudra attendre l'audace de Jacques Becker pour retrouver Gabin (Touchez pas au grisbi, 1954).

C'est untriomphe.

L'acteur entame une seconde carrière : (les Vieux de la vieille, 1960, Un singe en hiver, 1962, Le Pacha,1968).

Ses rôles de truand ont d'autant plus de crédit que Gabin s'est épaissi, prenant un côté « rude » qui ne lequittera plus.

Flic, président, Gabin est sous l'emprise d'un homme qui lui écrit des dialogues sur mesure : MichelAudiard.

En 1963, l'acteur rencontre avec son partenaire Alain Delon un accueil triomphal pour Mélodie en sous-sol.Après ses derniers grands rôles (le Chat, 1971, l'Affaire Dominici, 1973), il se retire dans sa maison de Normandie.

Lecinéma français a trouvé en Jean Gabin une force de la nature.

Il était, comme dira Prévert, « l'évidence même.L'évidence d'un être humain qui joue son rôle publiquement ».. »

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