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Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie

Publié le 02/03/2022

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« Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie Au XVI e siècle, l’ amour devient un thème prédominant en poésie, et l’œuvre de Louise Labé ne fait pas exception à cette tendance. Sous l’influence de Pétrarque , poète italien, l’utilisation du sonnet , forme alors tout juste inventée, se répand dans les milieux littéraires. Louise Labé , issue d’un milieu bourgeois de Lyon , se fait connaître principalement par la publication en 1555 de ses recueils Débat de folie et d’amour et Elégies et sonnets , dont est tiré « Je vis, je meurs », un sonnet en décasyllabes. Si le thème du poème est classique pour l’époque ( plaintes de l’amant(e) qui subit les tourments de l’amour), Labé parvient à le traiter de manière originale en tirant parti de la forme poétique. Nous verrons que ce sonnet est tout d’abord une complainte (I) , avant d’aborder la vision de l’Amour dépeinte par Louise Labé (II) .

Nous finirons en remarquant ce qui fait la profonde originalité de ce poème (III) . I – La complainte amoureuse A – Un sonnet lyrique Le premier vers débute par « je », ce qui préfigure le registre lyrique qui domine le poème.

On retrouve d’ailleurs la première personne dans chacun des 14 vers de ce sonnet, sous la forme de pronoms personnels sujet (« je ») ou objet (« me ») ou d’adjectif possessif (« mon »). Un autre sujet apparaît cependant à partir du premier tercet : l’« Amour », personnifié par la majuscule .

Le sonnet devient alors un pas de deux, et le lecteur comprend que c’est l’Amour qui mène la danse (« Ainsi Amour inconstamment me mène », v.

9). Le sonnet est donc centré sur l’ expression des sentiments amoureux personnels , dans la tradition de Pétrarque , en décrivant les effets contradictoires de l’amour que subit bien malgré elle la poétesse (« joie » v.

4 et 12, « plaisir » v.

6, « bien » v.

7, qui s’opposent à « ennuis » v.

4, « tourment » v.

6, « douleur » v.

10). On peut qualifier le sonnet « je vis, je meurs » d’ élégiaque , car il laisse paraître un sentiment de mélancolie lié aux tourments que provoque. »

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