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Japon (2001-2002): Au milieu du gué

Publié le 18/09/2020

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« Japon (2001-2002): Au milieu du gué Porté en avril 2001 à la tête du gouvernement par une vague réformiste, le populaire Koizumi Junichiro s'est vite heurté à l'opposition de ceux que les médias ont surnommés les «forces de la résistance».

L'année politique a été dominée par une lutte larvée entre les partisans de réformes structurelles sans concessions - le Premier ministre soutenu par les «Jeunes Turcs» du Parti libéral-démocrate (PLD) - et les «gardiens du temple».

«Si le parti me résiste, je n'hésiterai pas à le briser» avait déclaré Koizumi Junichiro peu de temps après son arrivée à la tête du pays.

C'est finalement le PLD qui aura eu raison du sémillant Premier ministre.

Après un an de gouvernement, sa popularité a dégringolé, passant de 80 % à moins de 50 % dans les sondages d'opinion. D'avril à septembre 2001, Koizumi Junichiro avait multiplié effets d'annonce et mesures spectaculaires visant à réformer en profondeur un système en crise.

Mais la multiplication des dépôts de bilan - dont celui du quatrième groupe de supermarchés, Mycal - et l'augmentation du chômage ont relancé le débat sur la légitimité d'une politique économique et sociale d'inspiration néolibérale.

De même, la mise en place d'un mode de gouvernement surplombant les factions du PLD, où le Premier ministre et ses équipes «gouverneraient» et dirigeraient la haute administration, a provoqué des réactions violentes des hiérarques du parti, notamment des représentants de la puissante faction Hashimoto.

Les projets de loi sur la privatisation des Postes et sur l'«état d'urgence» (afin de faire face à une attaque du territoire par une armée ennemie) ont provoqué de vifs débats au sein de la coalition.

À l'automne, le Premier ministre opérait un virage stratégique, se rapprochant d'Aoki Mikio et Koga Makoto, leaders des «forces de la résistance».

Sans véritable base politique, Koizumi Junichiro était obligé de composer, notamment sur les dossiers des réformes des «établissements publics spéciaux» (régies publiques et établissements semi-publics) ou du financement de la protection sociale. Jeu de quilles politique Le départ forcé de Tanaka Makiko, la ministre des Affaires étrangères qui incarnait dans l'opinion la ligne réformatrice du gouvernement, a plongé la politique japonaise dans la tourmente.

Chute du taux de popularité du gouvernement Koizumi, réapparition du jeu des factions au sein du PLD, dissensions entre les partenaires de la coalition, notamment entre le parti bouddhiste Komeito et les partisans du Premier ministre, multiplication des scandales, etc.

Tout cela a encore contribué à décrédibiliser le parlementarisme japonais.

La haute administration se trouvait également fragilisée par une série de scandales.

La crise dite de la «vache folle» (ESB, encéphalopathie spongiforme bovine) - dont le premier cas a été détecté en septembre 2001 - a souligné les dysfonctionnements de la machine administrative en général, en particulier ceux des ministères de l'Agriculture et de la Santé.

L'opposition ouverte entre Tanaka Makiko et les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, manipulés en coulisses par le très controversé Suzuki Muneo (président de la commission de l'administration du Parlement), s'est réglée par le renvoi simultané des protagonistes.

La ministre, qui voulait réformer le ministère au pas de charge, s'est heurtée aux lobbies de toutes sortes et a été. »

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